Le Réseau-1 Québec (R1Q) est composé de quatre réseaux de recherche axée sur les pratiques de première ligne (RRAPPL), basés sur le modèle des practice-based research networks (PBRN) popularisés en Angleterre et aux États-Unis. Chaque RRAPPL est sous la responsabilité d’un des quatre départements universitaires de médecine de famille et de médecine d’urgence situés au Québec (à l’Université Laval, à l’Université McGill, à l’Université de Montréal et à l’Université de Sherbrooke), qui agissent à l’intérieur d’un des quatre réseaux universitaires intégrés de santé (RUIS). Ces réseaux regroupent les cliniques de tout le territoire québécois (GMF, GMF-U, CLSC, cliniques privées). Ensemble, ils forment l’infrastructure du Réseau-1 Québec.
Les trois fonctions transversales du R1Q structurent ses activités et visent à faire rayonner ses valeurs fondatrices. Elles promues la « recherche 3.0 » et « l’approche PBRN » du réseau. Les fonctions transversales sont :
Partenariats avec les patients, les cliniciens et les gestionnaires
Coresponsables : Karina Prévost et Véronique Sabourin (patientes-partenaires), Francine Labrecque (gestionnaire), siège à combler (clinicien), Claudio Del Grande (étudiant, Université de Montréal), Marie-Ève Poitras (chercheure, Université de Sherbrooke).
Objectifs et priorités
Cette fonction permet d’établir des partenariats avec les patients, les cliniciens, les praticiens, les gestionnaires et les décideurs politiques ainsi que d’inciter et de faciliter la participation de ces membres à la gouvernance et aux activités du R1Q, afin d’entendre et de représenter leurs intérêts. Voici les priorités pour cette fonction :
- Impliquer les partenaires (patients, cliniciens, gestionnaires) dans la gouvernance et les groupes de travail stratégiques du R1Q, et dans l’établissement des priorités de recherche pour le R1Q;
- Implanter des stratégies visant à faire du R1Q un réseau accueillant et chaleureux pour ses membres;
- Animer un forum de partenaires patients membres.
À noter qu’en raison de la pandémie de la COVID-19, l’échéancier présenté pour 2019-2021 pourrait varier.
Cadre conceptuel et définition
Cette fonction s’ancre dans le Cadre d’engagement des patients de la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP). La logique qui sous-tend la recherche axée sur le patient est la suivante : (1) l’implication des patients et des cliniciens est plus efficace qu’une approche de recherche traditionnelle pour implanter les meilleures pratiques, et (2) l’implication de ces acteurs va influencer les priorités de recherche, et favoriser de cette façon l’accroissement de la recherche dans des domaines importants pour les patients. Dans ce contexte, l’expression « engagement des patients » désigne une « collaboration significative et active à la gouvernance, à l’établissement de priorités, à la réalisation de la recherche et à l’application des connaissances » (IRSC, 2014, //www.cihr-irsc.gc.ca/f/48413.html).
Application des connaissances
Coresponsables : Patrick Archambault (clinicien-chercheur, Université Laval) et Brigitte Vachon (chercheure, Université de Montréal)
Objectifs et priorités
Cette fonction soutient la production et l’application de connaissances par les membres du Réseau-1 Québec (chercheurs, cliniciens-praticiens, patients, gestionnaires et décideurs qui travaillent en première ligne au Québec), afin de combler le fossé entre la recherche et la pratique clinique et d’améliorer les pratiques en soins primaires au profit des patients. Cette fonction favorise les meilleures pratiques en matière d’application des connaissances et contribue au renforcement des capacités des membres du R1Q en la matière.
À noter qu’en raison de la pandémie de la COVID-19, l’échéancier présenté pour 2019-2021 pourrait varier.
Cadre conceptuel et définition
Les activités de cette fonction s’inspirent de l’approche des IRSC décrite dans le Guide de planification de l’application des connaissances aux IRSC : approches intégrées et de fin de subvention. C’est une vision de l’application des connaissances où la participation des utilisateurs des connaissances (patients, décideurs, gestionnaires, cliniciens-praticiens) en tant que partenaires égaux aux côtés des chercheurs est valorisée; où ils et elles sont intégrés tout au long du processus de recherche (de la conception à la diffusion des résultats) pour faire en sorte que les connaissances produites soient utiles et susceptibles d’améliorer les pratiques au profit des patients.
Conformément à la définition des IRSC, pour le R1Q, l’application des connaissances est conçue comme un processus dynamique et intégré dans chaque phase de la recherche ainsi que dans la pratique, ce qui inclut la synthèse, la diffusion, l’échange et l’application des connaissances dans le but de diminuer l’écart entre la recherche et la pratique clinique pour, ultimement, améliorer les pratiques au profit des patients.
Renforcement des capacités
Coresponsables : Matthew Menear (chercheur, Université Laval), Mélanie Ann Smithman (étudiante au doctorat, Université de Sherbrooke), Marie-Claude Beaulieu (clinicienne, Université de Sherbrooke) et Emma Glaser (clinicienne, Université de Montréal)
Objectifs et priorités
Cette fonction vise promouvoir le développement d’un réseau d’apprentissage stimulant ainsi que l’échange dynamique entre les différents membres du R1Q. La fonction appuie l’acquisition et le renforcement des capacités des membres en recherche axée sur le patient et les méthodes innovatrices en recherche sur les soins et les services de première ligne. Finalement, la fonction soutien le mentorat et le leadership des membres du réseau.
À noter qu’en raison de la pandémie de la COVID-19, l’échéancier présenté pour 2019-2021 pourrait varier.
Cadre conceptuel et définition
Deux cadres conceptuels guident les activités de cette fonction : celui des IRSC, intitulé Cadre de renforcement des capacités de la SRAP, et celui de Cooke (2005), intitulé A framework to evaluate research capacity building in health care. Ensemble, ces deux cadres nous fournissent un guide sûr pour la formation en recherche et le renforcement des capacités au sein du R1Q. Ils démontrent aussi que la responsabilité pour ces activités se partage entre plusieurs partenaires, dont les Unités de soutien de la SRAP. Des collaborations étroites avec nos partenaires sont donc essentielles à l’existence d’une approche coordonnée et efficace.
Pour le R1Q, le renforcement des capacités veut dire :
- Aider nos membres à acquérir des compétences en recherche pour résoudre des problèmes prioritaires en première ligne;
- Faciliter l’accès au mentorat, qui permettra aux membres de saisir de nouvelles occasions de recherche;
- Soutenir le développement des compétences de nos membres en matière de leadership et les aider à avancer dans des carrières qu’ils trouvent stimulantes au sein de la recherche en première ligne;
- Accroître l’impact des activités réalisées par nos membres dans le domaine de la production et de l’application des connaissances.