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Nouveautés COVID

Bonjour à toutes et à tous,

Nous sommes heureux de vous partager un tout nouveau texte de réflexion sur la première ligne en contexte de pandémie :  

D’autres textes vous seront partagés dans les mois à venir.

Invitation du Réseau Québécois COVID-Pandémie 
Nous vous encourageons à profiter de l’invitation du Réseau Québécois COVID-Pandémie (RQCP) à devenir membre et à participer à leur premier webinaire jeudi 1er octobre de 10 h à 11 h. 

Merci à tous ceux et celles qui se sont porté-e-s volontaires à joindre la banque d’expert(e)s du RQCP afin d’assurer que les besoins de la première ligne soient pris en compte. Si vous ne l’avez pas encore fait, merci de nous signaler que vous vous êtes joint à la banque ou que vous allez participer à un des groupes de travail intersectoriels éventuels du RQCP. Écrivez-nous à .

Ressources
En terminant, nous vous partageons les nouvelles ressources sur la COVID pertinentes pour la première ligne ajoutées à notre site Web dernièrement :

  • Pour tous : Enregistrement du webinaire Conséquences du manque d’accès aux informations pour la santé de la population en temps de pandémie, présenté par l’Association pour la santé publique du Québec, l’Unité de soutien SRAP du Québec, l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique et le cabinet d’avocats FASKEN le 15 septembre 2020.
  • Pour chercheur-es : Appel de textes numéro spécial COVID-19 pour le journal Science infirmière et pratiques en santé. Date limite : 31 décembre 2020.

Prenez bien soin de vous,
L’équipe du Réseau-1 Québec



Un texte de réflexion de Marie-Dominique Beaulieu : COVID-19, télémédecine et médecine humaniste : back to the future?

Ce texte fait partie d’une série de réflexions sur la première ligne en contexte de pandémie du Réseau-1 Québec. An English version is also available.

Il est encore trop tôt pour mesurer tous les impacts de la crise sans précédent que nous vivons. Mais une chose est certaine, si on en croit les témoignages issus des milieux de première ligne: la pratique clinique ne sera plus la même. Le passage à la télémédecine, qui s’est opéré en deux semaines littéralement, nous fera passer enfin de l’avis de tous, au XXIième siècle et rendra possible le déploiement de la santé connectée et des différentes plateformes de télédiagnostics. On entre enfin dans l’ère moderne. On commence aussi à voir émerger les dommages collatéraux de la pratique à distance : diagnostics manqués, tranches de la population qui passent sous le radar. Je propose quelques réflexions sur ce que je connais le mieux, la médecine de famille, mais je crois qu’elles sont applicables à la pratique clinique de première ligne en général.

Télémédecine et santé connectée pour quels objectifs et quels types de décisions?

Qu’il soit possible de régler énormément de petites choses à distance, cela fait longtemps que les cliniciens rémunérés selon des formules à forfait ou à salaire le savent. Qu’on le découvre maintenant est un peu ironique. Je finissais toutes mes journées de consultation par un 30 minutes de retour d’appels pour gérer des problèmes bénins pour des patients que je connaissais bien. Mais je me serais fait jouer bien des tours par des patients que je connaissais pourtant bien sans avoir toute l’information que donne une visite en personne – la démarche, les gestes, les expressions faciales, les silences – de l’accueil dans la salle d’attente au bonjour avec la main sur la poignée de porte avec ce « en passant docteur, j’ai cette douleur à la poitrine en marchant depuis quelque temps ».  Pour justifier l’engouement vers la télémédecine, qui en passant est surtout en audio – au téléphone- plutôt qu’en « télé », on entend toute sortes de choses comme cette citation mal comprise que « 80% des diagnostics se font par l’histoire » invoquée pour affirmer que le téléphone suffit dans la majorité des cas. C’est mal comprendre la démarche clinique, si bien décrite par Epstein il y 40 ans. S’il est encore vrai que 80% de la démarche clinique repose sur l’histoire, ça prend la plupart du temps l’examen physique et parfois quelques épreuves de laboratoires pour boucler le 20% qui manque pour arriver au bon diagnostic. Bien sûr les objets connectés et les outils dérivés de l’intelligence artificielle nous rendront encore plus efficaces à distance. Mais la tâche intellectuelle que requiert la démarche clinique est excessivement exigeante et complexe. Elle demande à la fois l’acquisition de plusieurs types d’information et leur « traitement » – dans le sens informatique du terme – puis la mise en relation avec les connaissances scientifiques issues de la recherche pour décider du diagnostic ou du pronostic le plus probable, du traitement le plus susceptible d’être efficace. Non seulement faut-il cerner les symptômes mais aussi comprendre la personne et son contexte. Les symptômes sont plus un narratif qu’un ensemble de données précises.

La télémédecine, les objets connectés et les applications diagnostiques dérivées de l’intelligence artificielle (IA) seront particulièrement utiles pour faciliter le suivi de problèmes connus, réduire l’incertitude diagnostique et thérapeutique, et amener certaines avancées médicales dans les régions plus éloignées, mais ce n’est pas demain que ces avancées relègueront au dernier plan la rencontre médicale. En fait, selon Eric Topol dans son essai Deep Medicine, la principale retombée de ces avancées devrait être de rendre les soins de santé plus humains que jamais en permettant aux professionnels de la santé de se concentrer sur ce qui est essentiel à la pratique d’une « bonne médecine » : l’écoute, la compréhension de la personne dans sa globalité et la compassion.

Ne pas creuser les inégalités : l’accès aux services de première ligne comme facteur d’équité

La COVID-19 a aussi été révélatrice des maillons faibles de notre système de santé. Une de ces faiblesses a été l’incapacité de réduire l’impact des inégalités de santé. Plus que jamais la COVID a révélé et creusé les inégalités. Inégalités dans la sévérité de la maladie accentuée par le dangereux mélange de la co-morbidité, de la pauvreté et de la précarité des conditions de vies. Inégalités dans l’accès aux soins non liés à la COVID et résurgence des maladies sensibles à la prévention et au traitement précoce. L’accès aux services de première ligne est un facteur protecteur contre les inégalités de santé. Malheureusement, au Canada et au Québec, il est bien démontré que les personnes moins favorisées éprouvent plus de difficultés à avoir accès à un médecin de famille et que le niveau socio-économique, l’âge, l’origine ethnique et le fait d’être une femme sont plus fréquemment associés à des services préventifs et curatifs de moins bonne qualité. Déjà plusieurs clientèles ne réussissent pas à franchir les forteresses que sont malheureusement devenus les cabinets médicaux et les établissements de santé. Si le recours à la télémédecine aidera certainement à réduire certaines inégalités d’accès de nature géographique, il faut craindre que ce mode de pratique creuse les inégalités en réduisant l’accès, déjà difficile, aux personnes sans-abris, à celles aux prises avec des problèmes de santé mentale et d’addiction, aux personnes âgées, aux moins scolarisées et aux immigrants récents. Il faudra faire preuve d’inventivité en allant aux devant de ces personnes, là où elles vivent, dans la rue, dans leurs maisons. En trouvant des façons de rendre nos milieux de pratiques accueillants pour elles. La COVID-19 a déjà révélé combien les praticiens de première ligne peuvent faire preuve de courage et d’esprit inventif. Les projets soutenus par Réseau-1 (https://reseau1quebec.ca/projets/projets-sur-la-covid-19/) et par la Fondation pour l’avancement de la médecine familiale en sont des exemples frappants (https://fafm.cfpc.ca/fr/programme-sci-covid-phaseone/).

Apprendre en agissant : l’importance de la recherche en soins de première ligne 

Paradoxalement, les avancées technologiques favorisées par la COVID-19 pourront avoir un impact délétère si on ne les utilise pas à bon escient à la fois au plan clinique mais aussi en regard des problèmes d’inégalités d’accès aux services de première ligne qu’elles peuvent engendrer. Il nous faut donc s’assurer que nous apprendrons de ces transformations de la pratique pour identifier celles qui ont vraiment une valeur ajoutée et celle qui nous font reculer.  Lorsque j’ai terminé ma maîtrise en épidémiologie, ma directrice de recherche, Mme Jacqueline Fabia une grande épidémiologiste, m’a donné ce conseil dont j’ai mis du temps à mesurer l’importance. Elle m’a dit « Tenez de bons dossiers. C’est de l’observation minutieuse de la pratique que naissent les découvertes importantes. Vos dossiers sont une mine d’informations ». Observer de façon minutieuse, c’est aussi s’intéresser à mesurer l’impact de la COVID et de nos nouvelles pratiques cliniques et organisationnelles du point de vue des patients.

Non, il ne faut pas que la pratique clinique reste la même, il ne faut pas reculer lorsque la pandémie sera terminée. Mais pour vraiment avancer et tirer profit de cette crise sans précédent il faut revenir à l’art de la pratique clinique et à la valeur de la recherche ancrée dans la pratique. C’est seulement ainsi qu’on apprendra « tout en construisant l’avion ». Back to the Future.

Marie-Dominique Beaulieu, C.Q., M.D.,CMFC, M.Sc., FCMF
Professeure émérite Département de médecine de famille et de médecine d’urgence, Faculté de médecine, Université de Montréal



Un texte de réflexion de Jean-Louis Denis, Nancy Côté et Catherine Régis : Leadership en contexte de pandémie : quelles leçons tirées pour les soins et les services en première ligne ?

Ce texte fait partie d’une série de réflexions sur la première ligne en contexte de pandémie du Réseau-1 Québec. Article publié originalement le 2 septembre 2020. An English version is also available.

Depuis mars, la vie quotidienne des citoyen.es du Québec a été bouleversée par une crise sanitaire majeure. Pour plusieurs, le point de presse tenu régulièrement par les leaders politiques est un passage obligé pour mieux comprendre les orientations gouvernementales et leurs implications. La pandémie actuelle est une occasion unique pour apprendre sur l’exercice du leadership en contexte de crise et pour réfléchir au rôle que peuvent jouer les leaders en première ligne de même qu’aux ressources nécessaires pour faire face à cette crise. Voyons les enseignements que nous pouvons en tirer pour se préparer aux crises à venir.

À ce titre, la première ligne a un rôle clef à jouer, mais certaines conditions s’avèrent nécessaires pour qu’elle soit en mesure d’exercer pleinement ce rôle.

Les données récentes publiées sur le site de Santé-Montréal révèlent l’existence d’inégalités devant la pandémie, notamment entre les hommes et les femmes et chez les populations racisées. De longue date, il est bien connu que la santé ne se résume pas à une question d’accessibilité à des soins et à des services; elle est intimement liée aux conditions de vie donnant plus ou moins accès à un capital économique, social ou culturel permettant de tirer parti des ressources de l’environnement (par exemple l’éducation, un réseau social, des ressources financières, etc.), ce qui permet aux individus de se développer et d’être en santé. Si la santé publique peut sonner l’alerte quant à l’importance de s’attarder aux conditions de vie des individus, elle doit néanmoins s’appuyer sur un réseau de soins primaires solide pour pouvoir agir sur celles-ci. Les soins et les services de première ligne ne sont à l’évidence qu’une partie de la réponse possible, mais ils jouent un rôle important pour atténuer les risques pour la santé en temps de pandémie, particulièrement pour certains segments de la population.

Revenons sur la question du leadership. En contexte extrême, un leadership concentré au sommet ne peut que s’essouffler (Hannah & al., 2009) eu égard à la complexité des enjeux et à leur imprévisibilité en temps de pandémie; le besoin d’une diversité de leviers et d’expertises pour protéger la santé devient incontournable. Le gouvernement ou le système de santé doit être en mesure de mobiliser des acteurs à des niveaux inférieurs de gouvernance telle que la région ou la communauté. Ce leadership doit aussi transcender avec plus de détermination un ensemble de frontières entre secteurs, groupes sociaux, professions et champs de connaissances (Ospina & al., 2020). Ainsi, il faut que ces espaces d’intervention bénéficient à la fois d’un leadership pluriel s’adaptant aux enjeux qui se présentent et qui évoluent au gré de la pandémie et de ressources suffisantes pour intervenir efficacement. Les soins primaires renvoient à un modèle plus global qui ne se réduit pas, même s’il l’inclut, à une vision médicalisée de l’offre essentiellement orientée vers l’accès à un médecin de famille ou à une équipe interprofessionnelle souvent restreinte et s’appuyant sur des expertises exclusivement cliniques. Ces modèles sont insuffisants pour mener des interventions ciblées efficaces et pour répondre adéquatement aux besoins des populations dites vulnérables (Ouimet & al., 2015; Levesque & al., 2012).

De plus, les savoirs et l’expertise requis pour soutenir le développement d’un modèle de soins primaires capable de répondre adéquatement aux enjeux que soulève la pandémie sont nombreux. Ils renvoient à l’épidémiologie sociale, la sociologie, l’anthropologie, les sciences du comportement et de l’organisation ainsi qu’à l’économie pour n’en nommer que quelques-uns. Leur mise à contribution, au moment opportun, requiert une volonté et une sensibilité des pouvoirs publics à les mobiliser afin d’appuyer et d’outiller les instances locales, telles que la première ligne, le réseau local de services (RLS), la communauté, dans le déploiement de leurs services et de leurs interventions. Les collaborations entre ces différents univers ne sont rendues possibles que s’il existe une forme intégrative et plurielle de leadership permettant de penser des interventions dans toute leur globalité (Crosby & Bryson, 2010).

Cet appel pour un leadership intégratif et pluriel implique tout d’abord de laisser une place plus grande aux leaders des établissements de santé qui ne doivent pas se limiter à exécuter des orientations du gouvernement central. Nous référons ici non seulement aux cadres supérieurs, mais aussi aux intervenants qui exercent un leadership informel  et aux cadres intermédiaires qui peuvent assurer le relais nécessaire entre le sommet stratégique des organisations et les professionnel.les et intervenant.es directement impliqué.es dans la dispensation de soins et des services. Il implique aussi de créer des ponts plus structurants que ce qui existe actuellement entre la santé publique, les ressources du système de soins et les milieux universitaires susceptibles de s’engager dans des démarches collaboratives et innovantes d’intervention. Cela suppose aussi que la première ligne devienne un véritable laboratoire d’expérimentation pour penser et agir en faveur de la santé de la population.

De nombreuses initiatives ont été mises sur pied ici et là par les gestionnaires et les cliniciens de la première ligne pour adapter l’offre de services au contexte de la crise et soutenir adéquatement leurs équipes. Par exemple, dans plusieurs groupes de médecine familiales (GMF), le rôle de professionnels comme les infirmières cliniciennes, les pharmaciens et les agentes administratives a été redéfini de manière à optimiser l’utilisation de leur champ de pratique et de favoriser un meilleur travail de collaboration au sein des équipes. Certains cadres intermédiaires ont eu recours à la technologie pour planifier des rencontres d’équipe plus fréquentes, ce qui leur a permis de rester en contact étroit avec leurs équipes, d’être plus à l’écoute des difficultés vécues sur le terrain et de pouvoir réajuster le tir rapidement; le contexte de la crise ayant donné à certains une plus grande marge de manœuvre décisionnelle. Ces quelques exemples témoignent d’un dynamisme et d’une volonté d’agir mais restent limités dans leur portée s’ils ne sont pas intégrés dans un dispositif plus ambitieux et dédié à la poursuite de l’équité. Cela suppose une volonté et une aptitude chez les leaders politiques, administratifs et cliniques en place à collaborer avec de nouveaux acteurs qui sont des relais incontournables dans le développement des communautés et d’une offre élargie de soins primaires ainsi que dans la mobilisation étendue des savoirs. Une telle volonté doit aussi se traduire à terme par une disponibilité suffisante des ressources pour soutenir une action aussi ambitieuse que celle de travailler à réduire les iniquités en matière de santé en contexte de pandémie.

Jean-Louis Denis, professeur titulaire et Chaire de recherche du Canada, École de santé publique de l’Université de Montréal.
Nancy Côté, professeure adjointe et chercheure-boursière FRQS, Département de sociologie et chercheure au centre Vitam, Université Laval.
Catherine Régis, professeure titulaire et Chaire de recherche du Canada, Faculté de droit de l’Université de Montréal. Les professeurs Denis et Régis sont co-fondateurs du Hub santé – politique, organisations et droit (H-POD).

Références :

Crosby, B. C., & Bryson, J. M. (2010). Integrative leadership and the creation and maintenance of cross-sector collaborations. The Leadership Quarterly, 21(2), 211-230.

Ford-Gilboe, M., Wathen, C. N., Varcoe, C., Herbert, C., Jackson, B. E., Lavoie, J. G., … & Wong, S. T. (2018). How equity‐oriented health care affects health: Key mechanisms and implications for primary health care practice and policy. The Milbank Quarterly, 96(4), 635-671.

Hannah, S.T., Uhl-Bein, M., Avolio, B.J. & Cavarretta, F. (2009). A framework for examining leadership in extreme contexts. The Leadership Quarterly, 20(6): 897-919

Levesque, J. F., Pineault, R., Hamel, M., Roberge, D., Kapetanakis, C., Simard, B., & Prud’homme, A. (2012). Emerging organisational models of primary healthcare and unmet needs for care: insights from a population-based survey in Quebec province. BMC family practice, 13(1), 66.

Ospina, S.M., Foldy, E.G., Faurhurst, G.T. & Jackson, B. (2020). Collective dimensions of leadership: Connecting theory and method. Human Relations, 73(4), 441-463.

Ouimet, M. J., Pineault, R., Prud’homme, A., Provost, S., Fournier, M., & Levesque, J. F. (2015). The impact of primary healthcare reform on equity of utilization of services in the province of Quebec: a 2003–2010 follow-up. International journal for equity in health, 14(1), 139.



De nouvelles initiatives et ressources COVID-19

Bonjour à toutes et à tous,

Nous espérons que vous avez bien profité de la période estivale !

Nous savons maintenant que la crise sanitaire se poursuivra pour une période prolongée. Nous savons aussi que, malgré la fatigue partagée de chacun, l’ensemble des acteurs en première ligne ne lâcheront pas, grâce à la force de notre collectivité et au pouvoir de nos actions concertées.

À ce titre, nous sommes heureux de vous partager un nouveau texte de réflexion sur la première ligne en contexte de pandémie :  

D’autres textes vous seront partagés dans les mois à venir.

Nous vous invitons aussi à prendre connaissance d’autres initiatives sur la COVID-19 sur lesquelles nous avons travaillé cet été, entre autres :

Pour clinicien-ne-s : Veille d’essais cliniques sur la COVID-19

Vous êtes clinicien-ne et vous vous demandez ce qui se passe en recherche en première ligne sur la COVID-19 au Québec? Vous avez des patient-e-s intéressé-e-s à y participer, mais vous avez besoin de plus de renseignements sur les études en cours pour pouvoir mieux les guider ? Consultez cette veille d’essais cliniques sur la COVID-19 en cours au Québec, une initiative du RRAPPL UdeM – RRSPUM en collaboration avec le R1Q. Les résultats sont mis à jour de façon hebdomadaire.

Pour plus d’informations ou pour accéder à la veille >>

Veuillez noter que cette veille est différente de la veille des besoins et des innovations en première ligne liés à la COVID-19 du R1Q.

Sondage rapide pancanadien des clinicien-ne-s en première ligne

Le sondage rapide sur la COVID-19 se poursuit afin de prendre le pouls des cliniciens-nes œuvrant sur la ligne de front partout au Canada. Les résultats sont communiqués régulièrement aux décideurs provinciaux et fédéraux. Pour y prendre part >>

Le sondage est une initiative du Réseau pancanadien de la SRAP sur les innovations en soins de santé de première ligne et intégrés (ISSPLI), dont le R1Q est la composante québécoise.

Un webinaire sur les projets COVID du R1Q

Les projets de recherche financés ou menés par le R1Q sur la COVID-19 ce printemps ont présenté un webinaire intitulé « The impact of COVID-19 on primary care : research and practice innovations in Quebec » le 25 août dernier, dans le cadre de la Série estivale d’apprentissage virtuel 2020 du Réseau ISSPLI. Pour le visionner >>

Ressources

La section Ressources sur la COVID-19 du R1Q a été mise à jour avec quelques nouveautés, incluant :

Quelques courtes capsules vidéos sur la COVID-19 réalisées par l’Unité de soutien SRAP du Québec, en collaboration avec le R1Q, sont maintenant aussi disponibles :

Publications d’intérêts

Surveillez votre boîte à courriel pour le prochain bulletin du R1Q qui sortira d’ici peu, dans lequel nous vous partagerons plusieurs annonces et nouvelles !

D’ici là, portez-vous bien,

L’équipe du Réseau-1 Québec



Une invitation à participer aux initiatives du Réseau pancanadien ISSPLI

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer aux initiatives suivantes du Réseau pancanadien de la SRAP sur les innovations en soins de santé de première ligne et intégrés (ISSPLI), dont le R1Q est la composante québécoise :

Webinaire sur l’impact de la COVID-19 en soins primaires au Québec

Joignez-vous à nous pour le webinaire intitulé L’impact de la COVID-19 sur les soins primaires : innovations en matière de recherche et de pratiques au Québec, qui aura lieu le 25 août de 11 h à 13 h. Les responsables des projets de recherche sur la COVID-19 financés par le Réseau-1 Québec présenteront leurs travaux en cours!

À noter : La séance sera bilingue. Les présentations seront en anglais et en français, les diaporamas seront en anglais et les questions de discussion ainsi que les réponses seront traduites au besoin.

Sondage rapide auprès des cliniciens en première ligne

Vous êtes clinicien ou clinicienne en première ligne? Répondez au sondage rapide (4 min) sur ce qui se passe dans les cliniques et les cabinets de première ligne concernant la COVID-19 en cette période de déconfinement.

Ce sondage mensuel prend le pouls des cliniciens.nes œuvrant sur la ligne de front partout au Canada. Même si vous avez répondu à des versions précédentes du sondage, vous pouvez le remplir de nouveau, car le sondage est mis à jour chaque mois.

Les résultats sont communiqués régulièrement aux décideurs provinciaux et fédéraux.

Nous vous encourageons à transmettre le lien vers le sondage à vos collègues : sondage en français, sondage en anglais. Merci!



Clinicien(ne)s, chercheur(es), décideur(e)s et gestionnaires : des nouvelles initiatives qui pourraient vous intéressez

Toujours dans le cadre de sa mission d’encourager et de soutenir les initiatives pertinentes pour la première ligne dans le contexte la pandémie actuelle, le R1Q a le plaisir de vous informer des projets et opportunités suivants :

Pour clinicien(ne)s : Veille d’essais cliniques sur la COVID-19 auxquels vos patient(e)s peuvent participer
Vous êtes clinicien(ne) et vous vous demandez ce qui se passe en recherche en première ligne sur la COVID-19 au Québec? Vous avez des patient(e)s intéressé(e)s à y participer, mais vous avez besoin de plus de renseignements sur les études en cours pour pouvoir mieux les guider?

Une initiative du RRAPPL U de Montréal – RRPSUM, ce projet de veille recense l’ensemble des essais cliniques en cours en lien avec la COVID-19 qui sont publiés sur le site ClinicalTrials.gov. Les résultats sont mis à jour de façon hebdomadaire.

Pour plus d’informations ou pour accéder à la veille >>

Veuillez noter que cette veille est différente de la veille des besoins et des innovations en première ligne liés à la COVID-19 du R1Q.

Pour chercheur(e)s, décideur(e)s ou gestionnaires : Banques d’expert(e)s pour groupes de travail intersectoriels sur la COVID-19
Le Réseau Québécois COVID-Pandémie (RQCP) est à la recherche d’expert(e)s pour participer à des groupes de travail intersectoriels qui produiront des recommandations, documenteront les leçons apprises et mettront en commun les savoirs afin de préparer le Québec à une éventuelle deuxième vague de COVID-19 ou à de prochaines pandémies.

Le R1Q vous encourage à y participer. Il nous importe que les besoins de la première ligne soient exprimés afin qu’ils soient pris en compte dans les décisions à venir. La première ligne a été grandement affectée par la première vague de la COVID-19, même si elle n’a pas été toujours au cœur des priorités pendant les derniers mois. Le R1Q a travaillé fort à sensibiliser les décideurs publics sur le rôle de la première ligne en contexte de pandémie, mais beaucoup de travail demeure à réaliser pour ce faire.

Pour plus d’informations et pour exprimer votre intérêt >>
Merci de nous mettre en cc () lorsque vous communiquerez avec le RQCP.

Merci et bon restant de l’été!
L’équipe du Réseau-1 Québec



COVID-19 et première ligne : Des innovations en lien avec la santé mentale

Bonjour à toutes et à tous,

Encore une fois, nous vous remercions pour votre participation à la veille des besoins et innovations, menée par le Réseau-1 Québec et ses partenaires! Votre participation nous a permis d’identifier des besoins et des innovations en première ligne, émergeant du contexte de la COVID-19. Voyez dès maintenant les résultats en lien avec la santé mentale! 

To view the results in English>>

Vous vivez de nouvelles difficultés liées au contexte du déconfinement? Vous voudriez nous partager une stratégie d’adaptation pour l’automne? Vous prévoyez pérenniser des changements ou des innovations qui ont été mis en place en contexte Covid-19? Participez dès maintenant à la veille pour répondre à ces nouvelles questions émergeantes!

N’hésitez pas à communiquer avec nous au  si vous avez des questions.

Merci de votre participation et, surtout, prenez soin de vous !

L’équipe du Réseau-1 Québec et ses partenaires

Cette veille des besoins et innovations en première ligne est une initiative de Réseau-1 Québec en collaboration avec:



COVID-19 & Primary Healthcare: results related to mental health

Hello everyone,

Thank you once again for taking part in the scan of needs and innovations conducted by Réseau-1 Québec and our partners! Your participation has helped identify needs and innovations in primary healthcare that have emerged in the context of COVID-19. You can now view results related to mental health!

Are you experiencing difficulties related to deconfinement? Would you like to share an adaptation strategy that could be implemented in the fall? Do you plan on maintaining changes or innovations that were implemented during confinement in relation to COVID-19? Take part in the scan to answer these new emerging questions! 

Don’t hesitate to contact us at  if you have any questions.

Thank you for your participation! Stay safe!

The Réseau-1 Québec team and our partners

Réseau-1 Québec is leading the scan in collaboration with:



Un texte de réflexion du Comité des jeunes leaders : Soutenir la relève et repenser la recherche de demain en contexte de « covid-ification» de la recherche

Ce texte fait partie d’une série de réflexions sur la première ligne en contexte de pandémie du Réseau-1 Québec. An English version is also available.

[Ce texte a été rédigé par le Comité des jeunes leaders de la recherche axée sur le patient (RAP) : une communauté de jeunes chercheur.es et étudiant.e.s-chercheur.e.s, au service de la communauté scientifique et de ses membres, qui a pour mission de promouvoir la relève en RAP, en soutenant le renforcement des capacités en RAP, le réseautage et mentorat, la production scientifique et le transfert de connaissances de la RAP, ainsi que la collaboration entre ses membres.]

La «covid-ification» de la recherche

La pandémie de la COVID-19 a braqué les projecteurs collectifs sur la recherche dans le domaine de la santé. Les médias nous rapportent quotidiennement les avancées scientifiques qui soutiennent la lutte collective contre la COVID-19 : données épidémiologiques, essais cliniques de traitements, développement de vaccin, etc. Plusieurs membres de la communauté scientifique au Québec, au Canada et à l’international se sont mobilisés pour répondre aux questions émergentes de cette crise de la COVID-19. À un point tel qu’on assiste à une « covid-ification » fulgurante de la recherche : des investissements importants en recherche sur la COVID-19 (ex. : pharmaceutique, science fondamentale, médecine spécialisée), la création de réseaux et plateformes de partage de recherche sur la COVID-19, la suspension de plusieurs activités de recherche non-COVID, l’annulation ou le report de concours de financement pour des études non-COVID et la réorientation de nombreuses équipes de recherche vers la COVID-19.

Cette « covid-ification » de la recherche reflète une intention de répondre aux questions pressantes pour soutenir la lutte contre la COVID-19, mais peut aussi poser certains risques. Évidemment, les recherches sur l’épidémiologie, les vaccins et les traitements pour la COVID-19 sont essentielles. Toutefois, il est aussi primordial de s’attarder aux questions d’organisation des services de santé, de qualité des soins, d’équité en santé et aux aspects sociaux de cette crise. En outre, il faut être prudent afin d’éviter une « sur-covidification » de la recherche : n’oublions pas que les enjeux non-COVID de nos systèmes de santé et patient.e.s sont toujours présents et peuvent même être amplifiés par cette crise sanitaire. D’ailleurs, les soins et services de santé délaissés ou reportés et retards engendrés dans la prise en charge des problèmes de santé des patient.e.s entraîneront de nouveaux défis.

L’importance de la recherche axée sur le patient

Dans ce contexte, la RAP prend une fois de plus tout son sens. Les bouleversements que nous vivons soulignent le besoin de produire des connaissances qui répondent aux préoccupations de la population. La RAP peut contribuer à la production des évidences sur les soins, services et politiques de santé, orientées vers l’amélioration de la santé et du bien-être des populations et des professionnels de la santé. La RAP, qui implique la mise en place d’un processus collaboratif solide, se retrouve toutefois ébranlée. En cette période de pandémie, il faut veiller à maintenir la participation significative et sécuritaire des patient.e.s, professionnel.le.s de la santé et décideur.e.s afin d’assurer la production de données probantes porteuses de sens et pertinentes. Dans notre société post-COVID, il importera plus que jamais de maintenir des liens forts avec les patient.e.s-partenaires, afin de pouvoir reprendre le cours des travaux mis sur pause, et de les adapter aux défis émergents des patient.e.s et du système de santé.

Qu’est-ce que la RAP ?

La recherche axée sur le patient (RAP) mobilise les patient.e.s et les partenaires multidisciplinaires, se concentre sur les priorités établies par les patient.e.s et améliore les résultats pour les patient.e.s. La RAP vise à appliquer les connaissances afin d’améliorer les systèmes et soins de santé.

Enjeux pour la relève en recherche

En tant que jeunes chercheur.e.s et étudiant.e.s-chercheur.e.s, cette «covid-ification» de la recherche nous touche de plein fouet et nous faisons face à des effets collatéraux inévitables (voir notre algorithme ci-dessous). La perte motivationnelle et les incertitudes vis-à-vis cette situation sollicitent notre capacité de résilience et d’adaptation. Quelques exemples de ce que nous vivons :  une diminution des perspectives d’emploi et précarité en recherche, une soutenance de thèse incertaine dans un format qui ne rend pas justice à l’ampleur des travaux et qui ne permet pas une célébration à la hauteur des efforts, du financement de recherche incertain considérant l’annulation de différents concours, des difficultés à réconcilier la recherche pro-COVID-19 avec notre programmation de recherche de façon cohérente, des délais excédentaires dans le cheminement considérant l’interruption de la collecte de données, une moins grande capacité à maintenir des liens avec les patient.e.s-partenaires et autres partenaires, l’annulation d’évènements permettant le réseautage si précieux pour les avancements de nos carrières, une charge de travail importante causée par l’offre de cours en ligne, des enjeux de conciliation travail-famille liés au télétravail et à la fermeture des écoles et des garderies, etc.

La relève ne dispose pas nécessairement des mêmes ressources et réseaux que des chercheur.e.s plus expérimenté.e.s pour faire face à ces défis. De ces faits, la situation contribue à la précarité de certains et peut rendre vulnérables les étudiant.e.s-chercheur.e.s et les jeunes chercheur.es.

Soutenir la relève en recherche

Ces bouleversements contribuent à la fragilisation de la relève. Sans soutien additionnel, il y a un risque d’effritement de notre génération de jeunes chercheur.e.s. Les superviseur.e.s de recherche, les chercheur.e.s plus expérimenté.e.s, les instances universitaires, les réseaux de recherche et les organismes subventionnaires ont tous un rôle à jouer dans le soutien d’une relève forte, particulièrement dans le contexte que nous connaissons. Ainsi, il est primordial d’offrir le soutien nécessaire, la souplesse et la compréhension aux étudiant.e.s-chercheur.e.s et jeunes chercheur.e.s. Il faut mettre à leur disposition des ressources pour l’accomplissement de leurs travaux et de leur cheminement en début de carrière : suivis plus fréquents, mentorat formel et informel, soutien dans la réorientation des projets et collectes de données, priorisation des objectifs à atteindre, assouplissement des délais pour les demandes de bourses et subventions, considérations de la conciliation travail-famille dans la production scientifique, extension des bourses et financements, etc. La création d’espaces virtuels favorisant la collaboration, l’entraide et le réseautage peuvent aussi renforcer le sentiment d’appartenance et réduire l’isolement. Il faut trouver des façons innovantes de permettre à la relève de participer à des formations, d’acquérir de l’expérience, de démontrer du leadership et de s’engager en recherche. Par exemple, la relève peut s’impliquer dans les demandes de subventions et projets sur la COVID-19 si les opportunités lui sont offertes par des chercheur.e.s plus expérimenté.e.s ou si leur participation est encouragée par des réseaux de recherche et des organismes subventionnaires. Il convient également de demander un appel à la flexibilité et au soutien des organismes subventionnaires et des universités, par le maintien et la création de stratégies pour soutenir la relève en recherche à court, moyen et long terme (ex.: concours, financement, implications, évènements virtuels, mentorat, soutien à la productivité, soutien à la planification de carrière).

Une opportunité de repenser la recherche de demain 

Comme jeunes chercheur.e.s en RAP, nous éprouvons souvent un malaise et une frustration face à des structures et des approches de recherche plus traditionnelles qui nous paraissent vieux jeu et partiellement déphasées des besoins et réalités des patient.e.s et du système de santé. Nous rêvons d’une recherche plus agile, novatrice, interdisciplinaire, en collaboration avec tous les détenteurs de savoir et d’expérience (patient.e.s, clinicien.ne.s, communautés, gestionnaires, décideur.e.s et chercheur.e.s), appliquée en temps réel pour résoudre des problèmes émergents, où notre performance comme chercheur.e est mesurée par l’impact de nos contributions et non uniquement le nombre de lignes dans nos CVs. Bref, une « recherche 3.0 »comme la décrirait le Réseau-1.

Entre nous, nous doutons parfois de notre choix de carrière : la recherche nous permettra-t-elle de contribuer significativement à l’amélioration du système de santé et du bien-être des populations ? Si les grands bouleversements de la recherche des derniers mois nous prouvent une chose, c’est bien que la recherche puisse changer, s’adapter aux besoins émergents et être agile. Cela nous redonne espoir en la recherche et en sa mission. Profitons de cette crise pour repenser la recherche, pour innover et pour apporter des changements durables qui permettront de maintenir cette agilité et cette pertinence renouvelée de la recherche. Nous, la relève en recherche axée sur le patient, nous sommes prêts à relever ce défi. Il ne faut pas l’oublier: nous ne sommes pas seuls, nous faisons partie d’une communauté de recherche forte et plus importante maintenant que jamais !

Mélanie Ann Smithman, candidate au doctorat, Université de Sherbrooke; co-responsable du renforcement des capacités au Réseau-1 Québec; boursière de l’Unité de soutien SRAP du Québec

Isabelle Dufour, infirmière, candidate au doctorat, Université de Sherbrooke; boursière de l’Unité de soutien SRAP du Québec

Virginie Blanchette, podiatre, PhD, jeune professeure à l’Université du Québec à Trois-Rivières, poursuivant sa formation en RAP

Jean-Christophe Bélisle-Pipon, PhD, Visiting Researcher, The Petrie-Flom Center for Health Law Policy, Biotechnology, and Bioethics, Harvard Law School; Fellow, Health Law Institute, Dalhousie University; Chercheur invité, École de santé publique, Université de Montréal; boursier de l’Unité de soutien SRAP du Québec

Samuel Turcotte, ergothérapeute, candidat au doctorat en sciences cliniques et biomédicale (option réadaptation), Université Laval; boursier de la SRAP des IRSC (transition to leadership stream) et de l’Unité de soutien SRAP du Québec

Mohamed Ali Ag Ahmed, MD-MPH,PhD, post-doc en cours à la Chaire de recherches sur les maladies chroniques en soins de premières ligne, Université de Sherbrooke

Ruth Ndjaboue, stagiaire postdoctorale, Université Laval, boursière du réseau national de recherche axée sur le patient Diabète Action Canada

au nom du Comité des jeunes leaders de la RAP



COVID-19 et cliniciens en première ligne: sondage rapide

Chers-ères cliniciens-nes,

Merci de prendre trois minutes afin de répondre au sondage rapide sur ce qui se passe en cliniques de première ligne face à la COVID-19.

Une initiative du Réseau pancanadien de la SRAP sur les innovations en soins de santé de première ligne et intégrés (dont le Réseau-1 Québec est la composante québécoise), le sondage hebdomadaire est mis à jour chaque semaine afin de prendre le pouls des cliniciens-nes œuvrant sur la ligne de front à travers le Canada.

Les résultats sont communiqués régulièrement aux décideurs provinciaux et fédéraux.

Merci de votre participation et n’hésitez pas à transmettre l’invitation à vos collègues!

Nous vous saluons pour votre travail exceptionnel en ce temps sans précédent,
L’équipe du Réseau-1 Québec