Voici le rapport final ainsi que le sommaire en français, et un sommaire en anglais. Cette revue a permis aux RRAPPL de valider certaines de leurs pratiques. Nous travaillerons de près avec eux pour intégrer quelques autres recommandations issues du rapport.
Au mois de mars dernier, la province a été mise sur pause. Tout s’est arrêté. En fait, tout sauf le système de santé qui est passé en mode gestion de crise. L’ennemi microscopique a précipité une panique dans la population et chez tous les intervenants du système de santé. Du jamais vu!
En soins de première ligne, tous les intervenants se sont retrouvés dans un chaos. Beaucoup de questions, peu de réponses. Réorganisation obligatoire: tout le monde en mode protection. Protéger les autres. Les patients. Les plus vulnérables. Se protéger des autres également avec nos propres vulnérabilités. On a assisté à des situations inédites: arrêt de chirurgie non urgente, médecins spécialistes sans possibilité de travailler, arrêt des consultations externes, délestage d’activités, réaffectation massive du personnel, arrêt de la majorité des activités de recherche. Et tout ça alors que la communauté souffre un grand dérangement avec la fermeture des commerces, des écoles, des régions.
Dans nos organisations de soins, tout le monde a dû réfléchir à ce qu’il allait faire se redéfinir. Quel rôle jouer? Rien n’est dicté. On doit construire l’avion et voler en même temps. Comme chercheur et clinicien médecin de famille je me suis retrouvé devant un choix: quelle partie de l’avion pourrais-je aider à construire?
Les collègues de mon GMF ont été des pionniers dans l’application des mesures prescrites par les autorités. Des champions. Nous nous sommes serré les coudes. Tout a été réorganisé. Dans cette effervescence chaotique, comme chercheur plutôt en fin de carrière, je me suis senti tout à coup d’une grande inutilité. Protégé par les collègues pour raison d’âge et paralysé dans mes recherches, je ne pouvais accepter de ne pas contribuer à l’effort collectif.
L’appel de la santé publique est arrivé à point nommé. On faisait face à des éclosions; on venait de rapatrier des professionnels de tous les secteurs vers la santé publique. On avait besoin d’une équipe médicale pour aider à la réalisation des enquêtes épidémiologiques. Je me suis engagé.
D’abord apprendre: les recommandations intérimaires (ce mot s’est avéré très important) de l’Institut National de Santé Publique pour les cas communautaires, pour les travailleurs de la santé, pour les résidences pour personnes âgées, pour les CHSLD. Connaître aussi le contexte juridique: les mesures d’urgence, la sécurité publique, le pouvoir de la direction de la santé publique, la loi de la quarantaine. Puis jongler avec la gestion du risque et ses conséquences. Tout un changement pour un clinicien habitué à traiter des patients individuellement et pour un chercheur dédié aux patients avec des maladies chroniques multiples! Tout ça peut s’apprendre rapidement quand on accepte que ce qui est vrai aujourd’hui peut ne plus appliquer demain! Après tout, on construit l’avion!
Du jour au lendemain nous nous sommes retrouvés dans une équipe médicale relativement éclectique: médecins de famille, médecins d’urgences, chirurgien, médecins spécialistes, professionnels de toute discipline. Tous prêtés à la santé publique pour différentes raisons et œuvrant pour une même cause: la protection des patients et de la communauté.
Avec l’arrivée de l’été, nous avons connu l’accalmie. Reprise progressive des activités dans un mode redéfini, ce qui est devenu petit à petit une nouvelle normalité. En clinique: téléconsultation, limitation du temps de visite en personne, distanciation, équipements de protection. En recherche, reprise lente des activités. Retour vers les comités d’éthique avec demandes de modification: protocole, consentement, déroulement. Il faut s’adapter à une nouvelle réalité sur le terrain. La COVID-19 est là, on ne peut l’ignorer.
Et l’accalmie fut de courte durée. Avec l’arrivée de l’automne, le Québec a déployé son code de couleurs inspiré de la saison sans doute et les régions de vertes initialement ont passé au jaune, à l’orange et au rouge à des rythmes différents. Que nous réserve l’hiver?
Nos gouvernements ont généreusement investi pour aider la population à passer à travers l’épreuve. Nos organismes de financement de la recherche également. On a vu passé plusieurs opportunités de financement pour générer des connaissances. Il faut comprendre ce virus, son mode de transmission, ce qui le détruit, ce qui l’active, ce qu’il entraine comme réaction chez l’animal, chez l’humain. Il faut aussi comprendre la crise que nous vivons, son impact dans la population, chez les enfants, chez les personnes âgées, chez les plus vulnérables. Bref, on a tout à connaitre. Pour plusieurs chercheurs dont les recherche étaient sur pause, l’occasion était idéale pour contribuer à répondre à ses questions. Bravo et merci de mettre vos recherches de côtés et de travailler pour cette cause qui nous touche tous!
De mon côté, j’ai fait le choix de garder le fort. Je n’ai appliqué à aucun programme de financement. Ce n’est pas l’appel que j’ai senti. Je suis resté dans l’immédiat, dans la gestion de la crise. Ça venait chercher ma fibre de chercheur, de soignant, de premier répondant mais ma peur également; j’avais besoin de contribuer à faire la différence en agissant promptement, j’avais besoin de soigner mes propres craintes. Notre arme la plus sure en ce moment est le contrôle de la propagation ce qui implique l’identification rapide des cas et des contacts, leur stratification et les mises en isolement. Ça parait simple à première vue mais la mise en application est parfois très ardue. Ça prend une cueillette de données avec certaines limites il va sans dire, une analyse personnalisée en temps réel. Chaque situation doit être évaluée dans sa globalité. Et il faut certainement jouer au détective pour identifier la source, émettre des hypothèses et tenter de les valider. Bref il y a beaucoup d’éléments qui rejoignent les habiletés requises en recherche. Alors pour moi, il y avait une logique à m’y plaire. Et de retrouver dans l’équipe de santé publique, si éclectique fut-elle, les mêmes valeurs que j’attends chez mes collaborateurs en recherche m’a incité à m’y accrocher. Bienveillance, vigilance, rigueur, capacité d’adaptation, résilience, autant d’attributs que j’ai retrouvés chez mes collègues médecins, infirmières, kinésiologues, nutritionnistes, hygiénistes dentaires, ergothérapeutes tous travaillant avec un seul but, contribuer à freiner la propagation de l’ennemi invisible dans une perspective transdisciplinaire; un concept appris en recherche mais que j’expérimente véritablement en santé publique!
En date du 22 octobre une recherche sur Pubmed identifie 66496 articles portant sur la COVID-19. Ma contribution à cette recherche a été nulle. En date du 22 octobre, le Saguenay Lac-St-Jean cumule 891 cas de Covid-19 dont 290 cas actifs et 1229 personnes en isolement au moment d’écrire ces lignes soit environ 0,5% de la population. Tous nos efforts sont déployés pour garder ces chiffres au plus bas niveau possible. Peut-être je déçois mon université en ne participant pas à l’effort de recherche mais c’est pour ma communauté que j’ai décidé de me battre. Dans cette dualité de chercheur et de clinicien qui m’habite, le choix des combats fait appel à des émotions que la raison seule ne peut expliquer mais que j’ai plaisir à écouter.
Martin Fortin, MD MSC CMFC Professeur et chercheur, Département de médecine de famille Faculté de médecine et des sciences de la santé de Sherbrooke GMF-U de Chicoutimi CIUSSS du Saguenay Lac-St-Jean
Vous êtes clinicien-ne-s avec des patient-e-s intéressé-e-s à participer à des essais cliniques en lien avec la COVID-19?
Vous êtes patient-e-s intéressé-e-s à y participer?
Vous trouverez ici >> de l’information sur les essais thérapeutiques et les études observationnelles sur la COVID-19 qui se déroulent au Québec en milieu communautaire actuellement. Il s’agit d’une initiative du RRAPPL U de Montréal – RRPSUM qui met la veille à jour de façon hebdomadaire.
Le R1Q finance la mise à jour de cette veille pour quelques mois encore, et nous aimerions savoir si elle est utile pour vous. Merci de compléter ce bref sondage (2 min) afin de nous faire part de vos commentaires avant la fin du mois de novembre.
C’est avec plaisir que nous vous partageons cette invitation (voir ci-dessous) de la part de l’Institut des services et des politiques de la santé des IRSC à participer une séance de consultation auprès de personnes du Québec sur la planification stratégique de l’Institut.
Session ouverte à toutes et tous! Chercheur-e-s, décideur-e-s, patient-e-s et clinicien-ne-s : l’Institut souhaite vous entendre sur les besoins, les lacunes et les occasions de l’heure en matière de recherche sur les services et les politiques de santé.
Invitation : Séance de consultation sur la planification stratégique de l’Institut des services et des politiques de la santé des IRSC – Québec
Mercredi 25 novembre, de 12 h à 1 h 30 HNE (sur Zoom, s’inscrire ici)
Avis au milieu de la recherche sur les services et les politiques de santé
Nous travaillons à l’élaboration du prochain plan stratégique quinquennal de l’Institut des services et des politiques de la santé des IRSC (ISPS des IRSC). Afin de comprendre les besoins, les lacunes et les occasions de l’heure en matière de recherche sur les services et les politiques de santé, nous tiendrons une série de séances de consultation, un élément clé du processus de planification.
L’une de ces séances aura lieu virtuellement auprès du Québec, le 25 novembre prochain, de 12 h à 1 h 30 (HNE). Nous vous invitons à vous joindre à nous, à rencontrer l’équipe de l’ISPS des IRSC ainsi que les membres du conseil consultatif de l’Institut, et à nous aider à définir les orientations stratégiques et les priorités de recherche qui aideront les chercheurs du domaine à relever les plus grands défis auxquels fait face notre système de santé. Votre opinion est importante : participez à la discussion et inscrivez-vous ici.
Nous sommes impatients à l’idée de collaborer avec vous. Veuillez adresser toute question à Emma Kaplan, agente des communications et des événements de l’ISPS ().
Meilleures salutations,
Rick Glazier Rick Glazier, M.D., MSP, CCMF, FCMF Directeur scientifique Institut des services et des politiques de la santé, Instituts de recherche en santé du Canada Scientifique chevronné, Institut de recherche en services de santé Chercheur, Map Centre for Urban Health Solutions, Hôpital St. Michael Professeur, Département de médecine familiale et communautaire, Université de Toronto
Sondage rapide pancanadien des clinicien-ne-s en première ligne Cliniciens et cliniciennes : prenez part à cette 13e édition du sondage rapide sur la COVID-19.
Nouvelles ressources sur la COVID-19 Voici les nouvelles ressources sur la COVID pertinentes pour la première ligne que nous avons ajoutées à notre site Web dernièrement :
Pour tous :
« Voices from the Field », une série de balados (en anglais) du Centre de collaboration nationale de la santé autochtone sur des sujets liés à la pandémie. Dernière épisode: “Supporting grief, mourning and mental health during COVID-19”.
Activités liées à la COVID-19 entreprises par les différentes instances de la Stratégie de recherche axée sur le patient des IRSC, incluant le Réseau ISSPLI et l’Unité de soutien SRAP du Québec.
Outil de référence du Réseau québécois COVID – Pandémie (RQCP) répertoriant les différentes ressources disponibles visant à soutenir les efforts de recherche sur la COVID. Des sections destinées au grand public et aux professionnels de la santé ont également été déployées.
Bien avant la pandémie à COVID19, plusieurs pharmacies utilisaient déjà la technologie et les réseaux sociaux pour se connecter avec les patients, entre autres par l’entremise de la plateforme Question pour un pharmacien.
Créée en 2016 par un pharmacien œuvrant en milieu hospitalier, cette plateforme permet à un nombre croissant de patients d’obtenir une réponse fiable au sujet de leur santé ou de leurs médicaments par le biais d’une téléconsultation avec un pharmacien communautaire de leur région respective.
Malgré le fait que la plateforme était en ligne depuis plus de 2 ans, très peu de choses étaient connues à son sujet, notamment ce qui motivait quelques 250 pharmaciens à y participer et la perception des patients au sujet de ce service.
Le but de cette étude était d’apporter des connaissances au sujet de la plateforme, de ses usagers et de ses retombées afin d’informer le déploiement à plus large échelle du service au Québec.
Par le biais de sondages post-téléconsultation envoyés aux patients, de questionnaires avec des pharmaciens inscrits sur la plateforme, et d’entrevues semi-dirigées avec des pharmaciens non-inscrits et d’autres professionnels de la santé, l’équipe de recherche a réussi à colliger une quantité appréciable d’information au sujet de la plateforme. De plus, un atelier délibératif tenu à Québec en 2019 avec des décideurs du secteur des soins de santé québécois a permis de valider les résultats observés et de dégager des recommandations sur son déploiement.
Données qualitatives
Un professionnel de l’équipe de recherche a mené des entrevues individuelles semi-structurées par téléphone avec 8 patients utilisateurs et 21 professionnels de la santé (utilisateurs et non-utilisateurs) dans le but d’explorer des thèmes spécifiques tels que l’utilité perçue et les retombées potentielles de la plateforme. Les entretiens ont été transcrits et une analyse de contenu thématique a été réalisée.
Les participants ont mentionné que la plateforme était simple à utiliser, utile et accessible. Ils ont également perçu qu’elle promouvait la visibilité et la valeur des pharmaciens et permettait de mieux comprendre le rôle du pharmacien, parfois méconnu du public.
Certains participants ont mentionné avoir des réserves quant au délai de réponse, qui peut parfois atteindre 24 heures, quand les questions reçues nécessitent une attention immédiate. En somme, les perceptions des utilisateurs et des non-utilisateurs étaient pour la plupart positives et suggéraient que la plateforme puisse être présentée comme un outil complémentaire pour les patients.
Données quantitatives
À l’été et l’automne 2018, une enquête de satisfaction par sondage en ligne a été menée auprès des patients et des pharmaciens qui ont utilisé au cours des récentes semaines la plateforme pour décrire leur expérience et leur satisfaction à l’égard de la plateforme et explorer l’utilité perçue de ce service dans la province de Québec.
Au total, ce sont 53 patients et 27 pharmaciens qui ont répondu au sondage, ce qui équivaut à des taux de participation de 21,5 % et de 71,1 %, respectivement. La plupart (96,2 %) des patients étaient satisfaits ou très satisfaits de leur expérience avec la plateforme, ont déclaré que cela répondait à leur besoin (88,7 %) et ont convenu qu’ils n’auraient pas à consulter à nouveau sur le sujet discuté avec le pharmacien (75,5 %).
La principale motivation des pharmaciens à s’impliquer sur la plateforme était de répondre aux besoins des patients (85,1 %), de promouvoir leur profession (55,6 %), d’améliorer l’utilisation des médicaments dans la population (55,6 %) et d’accroître l’accessibilité à un pharmacien (51,9 %). Il a également été trouvé dans le cadre de cette étude que certains patients s’étaient rendus à la pharmacie après la téléconsultation. Les développeurs de la plateforme ont, depuis, initié des démarches promotionnelles auprès de nouveaux pharmaciens sur la base que l’implication sur la plateforme pourrait permettre l’acquisition d’une nouvelle clientèle. Cela a permis de faire grimper à 400 le nombre de pharmaciens connectés en septembre 2020
Quelques mots sur les implications d’être connectés sur la plateforme pour les pharmaciens
Les pharmaciens inscrits sur la plateforme engagent leur propre responsabilité quand il s’agit de répondre aux questions des patients, de la même manière qu’ils le font lorsqu’ils répondent aux questions reçues par téléphone. Leur assurance professionnelle couvre leurs activités, qu’elles soient réalisées sur le web ou au téléphone.
Afin de garantir que chaque rencontre entre patients et pharmaciens, sur la plateforme, est sécurisée et confidentielle, tous les renseignements personnels des patients sont hébergés au Canada et sont exclusivement accessibles après que le pharmacien se soit connecté sur la plateforme. Des courriels de notification sont envoyés aux pharmaciens pour les informer qu’une nouvelle question a été reçue. Les pharmaciens peuvent décider de la nature et de la quantité de courriels reçus.
Cinq pharmacies reçoivent le courriel au même moment pour les informer d’une nouvelle question. Le pharmacien le plus rapide est celui qui aura la chance de se connecter au patient. Le patient peut également choisir sa pharmacie pour poser sa question, dans quel cas seuls les pharmaciens de cette pharmacie reçoivent le courriel de notification.
Par l’entremise de l’outil développé par Question pour un pharmacien pour mesurer automatiquement certains issus suite à la téléconsultation (voir avancement technologique), il a été trouvé qu’environ 1 patient sur 5 avec lequel un pharmacien entre en contact via la plateforme passe à la pharmacie dans les heures qui suivent la téléconsultation.
Déploiement post-étude
Comme une proportion considérable (75,5 %) des patients ont mentionné qu’ils n’avaient pas eu à consulter à nouveau après avoir discuté en ligne avec le pharmacien, l’équipe de Question pour un pharmacien a initié des discussions avec des gestionnaires de cliniques médicales et des CIUSSS dès l’été 2019 pour discuter de la possibilité de promouvoir la plateforme par le biais d’affiches sur les téléviseurs et les murs des salles d’attente. Le but de cet affichage était d’inviter la population à poser leurs questions au sujet de la médication aux pharmaciens, maintenant qu’ils pouvaient le faire pendant qu’ils attendaient leur rendez-vous via leur téléphone intelligent.
55 cliniques médicales et 5 CIUSSS ont débuté l’affichage de la plateforme sur la base des données générées par l’étude. Les gestionnaires de ces établissements reçoivent depuis un rapport mensuel sur le nombre de patients-utilisateurs de la plateforme dans leur région.
À l’été 2020, Question pour un pharmacien a également été sélectionné par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et le ministère de l’Économie et de l’Innovation pour prêter main forte aux équipes de la première ligne en lien avec la pandémie de la COVID19. Depuis le 8 septembre 2020, les équipes d’infirmières de 3 centrales d’appels d’Info-Santé du Québec peuvent rediriger les appels reçus au sujet des médicaments (4 % de tous les appels) vers le réseau de Question pour un pharmacien, afin de pouvoir se concentrer sur les questions exigeant une évaluation et leur expertise. Ce projet pilote d’une durée de 4000 redirections s’inscrit dans un nouveau projet de recherche dans lequel interviennent 3 chercheurs du crCHUM. Ces chercheurs évalueront la faisabilité d’un tel corridor numérique entre le 8-1-1 et le réseau Question pour un pharmacien, telle que perçue par les infirmières et les pharmaciens utilisateurs.
Avancements technologiques au niveau de la plateforme post-étude
Les données qualitatives et quantitatives générées par le biais de l’étude financée par Réseau-1 Québec ont permis d’améliorer la plateforme de Question pour un pharmacien de façon significative, selon l’équipe de développeurs et de propriétaires. D’abord, des améliorations significatives ont été apportées à la plateforme en janvier 2019. Ces améliorations permettent à un plus grand nombre de patients d’être en mesure de poser une question via la plateforme en simplifiant les étapes pour y arriver. Ensuite, le sondage post-téléconsultation qui était envoyé manuellement à tous les patients a servi de base pour une nouvelle fonctionnalité lancée en novembre 2019 sur la plateforme. Cette fonctionnalité permet de recueillir, de façon automatisée, le degré de satisfaction et une rétroaction écrite des patients sur la téléconsultation avec le pharmacien. Cette donnée est ensuite fournie au pharmacien ayant répondu à la question. Le but de cette approche est de permettre aux pharmaciens de savoir si leurs interventions ont plu aux patients et ainsi de s’améliorer. Cela permet également au pharmacien de savoir si le patient a dû consulter ailleurs après l’intervention ou s’il s’est rendu à la pharmacie (voir figure 1).
Figure 1. Capture d’écran du tableau de bord «Statistiques» d’une pharmacie, septembre 2020
Mais l’amélioration la plus significative ayant été engendrée par les données issues de l’étude est certainement l’inclusion prochaine d’autres professionnels de la santé sur la plateforme. Cette évolution est prévue pour la fin de l’année 2020 et sera liée à un changement de nom et d’image pour la plateforme (Question pour un pro). Tous les professionnels de la santé faisant partie d’un ordre professionnel et ayant un intérêt pour l’acquisition de clientèle ou le gain en visibilité que permet la plateforme pourront s’y inscrire.
Pour arriver à fournir à la population canadienne une plateforme «tout-en-une», l’équipe de Question pour un pharmacien travaille activement à catégoriser toutes les téléconsultations réalisées depuis 2018 sur la plateforme. L’objectif est d’entraîner un algorithme qui permettra d’identifier le ou les professionnels à qui la question doit être envoyée en fonction des mots employés par le patient au moment de la poser sur la plateforme. Cela s’inscrit dans les efforts collectifs de réduction des déplacements et du risque d’infection à la COVID19, alors que la deuxième vague est bien arrivée au Québec.
Alexandre Chagnon, pharmacien Fondateur, Question pour un pharmacien
D’autres textes vous seront partagés dans les mois à venir.
Invitation du Réseau Québécois COVID-Pandémie Nous vous encourageons à profiter de l’invitation du Réseau Québécois COVID-Pandémie (RQCP) à devenir membre et à participer à leur premier webinaire jeudi 1er octobre de 10 h à 11 h.
Merci à tous ceux et celles qui se sont porté-e-s volontaires à joindre la banque d’expert(e)s du RQCP afin d’assurer que les besoins de la première ligne soient pris en compte. Si vous ne l’avez pas encore fait, merci de nous signaler que vous vous êtes joint à la banque ou que vous allez participer à un des groupes de travail intersectoriels éventuels du RQCP. Écrivez-nous à .
Ressources En terminant, nous vous partageons les nouvelles ressources sur la COVID pertinentes pour la première ligne ajoutées à notre site Web dernièrement :
À noter : La séance sera bilingue. Les présentations seront en anglais et en français, les diaporamas seront en anglais et les questions de discussion ainsi que les réponses seront traduites au besoin.
Sondage rapide auprès descliniciens en première ligne
Vous êtes clinicien ou clinicienne en première ligne? Répondez au sondage rapide (4 min) sur ce qui se passe dans les cliniques et les cabinets de première ligne concernant la COVID-19 en cette période de déconfinement.
Ce sondage mensuel prend le pouls des cliniciens.nes œuvrant sur la ligne de front partout au Canada. Même si vous avez répondu à des versions précédentes du sondage, vous pouvez le remplir de nouveau, car le sondage est mis à jour chaque mois.
Les résultats sont communiqués régulièrement aux décideurs provinciaux et fédéraux.
Toujours dans le cadre de sa mission d’encourager et de soutenir les initiatives pertinentes pour la première ligne dans le contexte la pandémie actuelle, le R1Q a le plaisir de vous informer des projets et opportunités suivants :
Pour clinicien(ne)s : Veille d’essais cliniques sur la COVID-19 auxquels vos patient(e)s peuvent participer
Vous êtes clinicien(ne) et vous vous demandez ce qui se passe en recherche en première ligne sur la COVID-19 au Québec? Vous avez des patient(e)s intéressé(e)s à y participer, mais vous avez besoin de plus de renseignements sur les études en cours pour pouvoir mieux les guider?
Une initiative du RRAPPL U de Montréal – RRPSUM, ce projet de veille recense l’ensemble des essais cliniques en cours en lien avec la COVID-19 qui sont publiés sur le site ClinicalTrials.gov. Les résultats sont mis à jour de façon hebdomadaire.
Pour chercheur(e)s, décideur(e)s ou gestionnaires : Banques d’expert(e)s pour groupes de travail intersectoriels sur la COVID-19
Le Réseau Québécois COVID-Pandémie (RQCP) est à la recherche d’expert(e)s pour participer à des groupes de travail intersectoriels qui produiront des recommandations, documenteront les leçons apprises et mettront en commun les savoirs afin de préparer le Québec à une éventuelle deuxième vague de COVID-19 ou à de prochaines pandémies.
Le R1Q vous encourage à y participer. Il nous importe que les besoins de la première ligne soient exprimés afin qu’ils soient pris en compte dans les décisions à venir. La première ligne a été grandement affectée par la première vague de la COVID-19, même si elle n’a pas été toujours au cœur des priorités pendant les derniers mois. Le R1Q a travaillé fort à sensibiliser les décideurs publics sur le rôle de la première ligne en contexte de pandémie, mais beaucoup de travail demeure à réaliser pour ce faire.