Archives du mot-clé Réseau-1 Québec

Appel à candidatures pour la direction scientifique du Réseau-1 Québec

Bonjour,

Le Réseau-1 Québec est à la recherche d’une direction scientifique. La direction scientifique assure le leadership du Réseau-1 Québec. Elle est responsable de la coordination des activités et est la seule personne qui doive rendre des comptes auprès des bailleurs de fonds en ce qui concerne la gestion et le budget du Réseau-1 Québec. Elle s’agit d’un mandat de quatre ans, renouvelable une fois.

Pour consulter l’appel de candidatures >>

Dépôt des candidatures

Pour toutes questions, veuillez communiquer avec Amy Svotelis, directrice des opérations du Réseau-1 Québec.

Au plaisir,
L’équipe du Réseau-1 Québec



Au revoir à un membre sans égal

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de notre collègue et ami André Gaudreau. Son départ laisse un immense vide au sein de notre communauté et dans le cœur de chaque membre qui a eu le plaisir de le connaître.

André était un membre très actif de notre communauté, travaillant avec des organisations telles que V1SAGES, Diabetes Action Canada, le Centre du diabète, de l’obésité et des complications cardiovasculaires du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke, et coach de vie avec la Ligue du rein en France pour les personnes sous dialyse, en plus du Réseau-1 Québec. Co-auteur pour plusieurs publications de recherche, il est aussi auteur sous son surnom « André Positif », preuve de sa ténacité, sa résilience, et sa positivité et profonde conviction qu’il faut fournir des avis sur l’adaptation à un diagnostic et trouver la joie par la suite.

Ce fut un grand plaisir pour nous de le connaître et de collaborer ensemble. Nous allons toutes et tous lui conserver dans nos souvenirs, en espérant que son héritage d’engagement et positivisme aura un impact durable sur la relève en recherche et partenariat patient.

Nous le remercions pour sa présence constante, son inestimable apport et son dévouement. Nous offrons toutes nos pensées à ses proches et nombreux ami-e-s avec qui nous partageons notre tristesse, mais aussi notre reconnaissance.

—L’équipe du Réseau-1 Québec



Nouvelles du R1Q : Départ d’une collègue et ouverture de poste

Cher-e-s membres,

C’est avec nostalgie que nous annonçons le départ de Grailing Anthonisen, notre agente de communication, qui va retourner à l’école pour poursuivre une Maîtrise en sciences de l’information cet automne.

Nous tenons à exprimer notre gratitude pour son travail et ses précieuses contributions à notre réseau. Son dévouement, sa créativité, et ses réflexions ont été essentiels pour promouvoir notre mission. Nous sommes convaincus qu’elle continuera de briller dans ce nouveau chapitre, et nous lui souhaitons beaucoup de succès. Garde-le en tête pour vos besoins de bibliothèque et/ou de synthèse des connaissances dans 1-2 an et au-delà 😉

Nous amorçons donc un processus de recrutement pour le poste d’agent ou agente de communication. Le poste peut être basé au campus de Longueuil ou au campus de la santé à Sherbrooke (Université de Sherbrooke). L’équipe est apprenante, flexible et motivée; l’environnement est sain et respectueux; un budget est réservé à la formation et à la protection de temps d’apprentissage du personnel; et l’horaire et le mode de travail, présentiel ou virtuel, sont adaptés pour chacun.

L’offre d’emploi est maintenant disponible et nous encourageons les personnes qualifiées et intéressées à postuler!

Cordialement,
L’équipe de Réseau-1



Nouvelles des membres : Félicitations aux lauréat-e-s du concours de subventions Projet du printemps 2024 des IRSC

Plusieurs membres du Réseau-1 figurent parmi les lauréat-e-s du concours de subventions Projet du printemps 2024 des Instituts de recherche en santé du Canada. Au total, 446 subventions ont été accordées dans le cadre des projets du printemps et des projets de priorités.

De plus de 650 demandes provenant de Québec, les projets de nos membres représentent 15 des 109 projets financés dans la province. Des 49 demandes en français, sept ont été fiancés, dont trois sont menés par des membres du Réseau-1.

Nous félicitons les lauréat-e-s!


Quatre projets avec des membres en tant que chercheur-euse-s principaux ont été financés dans le cadre des subventions Projet du printemps 2024 :

Antoine Boivin et Ghislaine Rouly ont reçu financement pour leur projet, « How Peers Influence Healthcare Teams’ Homelessness Prevention and Care Practices: A Participatory Multiple Case Study ». Antoine, chercheur-clinicien, et Ghislaine, patiente partenaire, sont titulaires de la Chaire de recherche du Canada sur le partenariat avec les patients et les communautés. Leur projet de recherche participative vise à étudier comment les pairs transforment les pratiques des équipes de santé dans la prévention et les soins pour les personnes sans-abri. Chaque phase de cette recherche sera menée en partenariat avec des pair-e-s, afin de trouver des solutions « avec » les gens plutôt que « pour » eux. Plusieurs co-investigateur-trice-s sont aussi membres : Claudio Del Grande, Vera Granikov, Janie Houle, et Mathieu Isabel.

Le projet « Learning Best Practices from Integrated Care Models for Long COVID » de Simon Décary, Anne Bhéreur, Isabelle Gaboury et Annie LeBlanc a été financé pour quatre ans. Leur projet vise à déterminer les stratégies de soins efficaces dans les cliniques québécoises de soins de Covid longue et à les diffuser à l’échelle nationale. Ces informations aideront les clinicien-ne-s en soins primaires, les patient-e-s et les décideur-euse-s politiques à créer des stratégies d’apprentissage et à les mobiliser dans toutes les régions, en s’alignant sur les lignes directrices nationales en matière de santé. Plusieurs co-investigateur-trice-s sont aussi membres : Patrick Archambault, Marie-France Coutu, Maxime Sasseville, et Yannick Tousignant-Laflamme.

Le projet de Marcel Emond, Axel Benhamed, et leur équipe d’Université Laval, « Redéfinir la neuro-imagerie pour les patients âgés/adultes souffrant de traumatisme crâniocérébral léger », a reçu un financement pour quatre ans. Les patient-e-s âgés de 65 ans et plus souffrent davantage de commotions cérébrales, entraînant plus de visites à l’urgence. Malgré les recommandations actuelles pour des imageries cérébrales, environ 80 % sont normales, remettant en question l’utilisation de ces ressources. Cette étude vise à améliorer la prise de décision pour les médecins à l’urgence concernant la nécessité d’une imagerie de la tête après une commotion cérébrale chez les patient-e-s âgé-e-s. Un co-investigateur est aussi membre : Éric Mercier.

Le projet « CLAIM-Pain-Quality: Validation d’indicateurs de qualité de la gestion de la douleur chronique à l’aide des données administratives de santé » est dirigé par Anaïs Lacasse et son équipe d’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

La douleur chronique représente un défi majeur pour la santé publique, nécessitant des indicateurs de qualité des soins fiables pour évaluer l’efficacité des interventions. Ce projet en trois phases a été conçu pour identifier, opérationnaliser et tester ces indicateurs en utilisant des bases de données gouvernementales d’assurance maladie et des informations autoportées. Ce projet fournira une liste d’indicateurs de qualité valides pour évaluer l’impact des interventions, guider les améliorations futures et orienter les politiques de santé publique. Plusieurs co-investigateurs sont aussi membres : Andréanne Bernier, Yohann M Chiu, Manon Choinière, Isabelle Dufour, Line Guénette, Matthew Menear, Yannick Tousignant-Laflamme et Regina Visca.


Plusieurs membres sont co-investigateur-trice-s sur d’autres subventions Projets du printemps 2024 :


Un projet dirigé par un membre du Réseau-1 a été financé dans le cadre d’une annonce de priorités :

Louis Gendron, d’Université de Sherbrooke, a reçu le financement pour son projet, « Mechanisms of opioid tolerance: A role for the delta opioid receptor ». Il est financé dans le cadre de la Subvention Projet – Annonce de priorité : Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite : encéphalomyélite myalgique. Cette étude cherche à comprendre pourquoi les patient-e-s peuvent devenir tolérant-e-s à la morphine et à d’autres médicaments antidouleur similaires au fil du temps, ce qui les obligent à augmenter les doses et peut entraîner des effets secondaires et une accoutumance.


Plusieurs membres sont co-investigateur-trice-s des projets dans le cadre d’une annonce de priorités :



Bienvenue aux nouveaux membres!

Le R1Q souhaite la bienvenue aux 11  nouveaux et nouvelles membres qui se sont inscrit-e-s entre le 15 avril et le 15 juillet 2024, incluant ceux et celles qui participent au répertoire des membres.

Michael CardinalCorinne Matte
Christine CassiviFlorian Naye
Mélanie CoutureAlexandra Schomig
Alexandre LachanceAlphonse Sowanou
Catherine Malboeuf-Hurtubise

Nous sommes ravis d’accueillir ces nouveaux talents et se réjouissent de leur contribution future à notre communauté dynamique et engagée. N’oubliez pas de mettre à jour votre profil de membre en y ajoutant une photo de vous!

Au plaisir de collaborer,
L’équipe du Réseau-1 Québec



Nouvelles des membres : Félicitations aux lauréates du Programme de recherche sur les conséquences sociales de la pandémie

Deux chercheuses du Réseau-1 ont reçu financement dans le cadre de l’Action concertée Programme de recherche sur les conséquences sociales de la pandémie. Ils portent sur les conséquences sociales de la pandémie sur les habitudes de vie des personnes au Québec.

En total, quatre projets ont été financés par le FRQ et son partenaire, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) pour une période de trois ans. Ces projets vont définir des priorités en santé publique, adapter ou créer des services, ainsi qu’améliorer la compréhension des déterminants sociaux et des inégalités de santé pour promouvoir des habitudes de vie saine et des comportements sécuritaires en matière de santé sexuelle.

Félicitations aux lauréates!


Helen-Maria Vasiliadis, d’Université de Sherbrooke, a été financé pour son projet, « Rôle des inégalités sociales et de santé sur l’évolution de l’activité physique, la sédentarité, et les habitudes alimentaires saines en période de rétablissement postpandémie ».

Lara Maillet, d’École nationale d’administration publique, a été financé pour son projet « Se remettre de la pandémie : miser sur la proximité pour mettre en œuvre des interventions intégrées en santé sexuelle en contexte de vulnérabilité : Recherche action à Montréal-Nord ».



Nouvelles des membres : Les membres les plus cité-e-s dans la recherche en première ligne au Canada

Une étude co-rédigée par plusieurs chercheuses et chercheurs du Réseau canadien de recherche en soins primaires (RCRSP) mesure l’impact des citations et les caractéristiques des publications des chercheurs et chercheuses canadiens dans la recherche en première ligne. L’article démontre le niveau de grande qualité et pertinences des travaux des chercheurs et chercheuses du Canada. Il suggère également que des investissements accrus dans ce domaine pourraient améliorer les politiques et pratiques de soins.

Publié en Médecin de famille canadien (MFC), la revue médicale du Collège des médecins de famille du Canada, Assessing the impact of Canadian primary care research and researchers dresse la liste des 50 chercheurs en soins primaires les plus cité-e-s. Parmi les chercheurs et chercheuses sur la liste, 22% sont basé-e-s au Québec, à l’Université Laval, l’Université McGill et l’Université de Sherbrooke.

Plusieurs membres du Réseau-1 ont une place dans cette liste. Nous sommes fiers de nos membres et tous leurs travails pour améliorer et innover la première ligne!

Howard Bergman, Neil Andersson, et Richard Fleet

Les chercheurs et chercheuses membres du R1Q les plus cité-e-s au Canada :

  • France Légaré est au troisième rang, étant citée plus que 18 400 fois. En tant que première auteur, elle a publié 71 articles évalués par des pairs, et en tant que co-auteur, elle a publié plus que 350.
  • Martin Fortin est en quatrième position avec 7 100 citations.  En tant que premier auteur, il a publié 30 articles évalués par des pairs, et en tant que co-auteur, il a publié plus que 100.
  • Jeannie Haggerty, la directrice fondatrice du R1Q, est la 13e chercheuse la plus citée au Canada. En tant que première auteur, elle a publié 29 articles évalués par des pairs, et en tant que co-auteur, elle a publié plus que 100. En total, elle a été citée plus que 4 300 fois.
  • Pierre Pluye, un membre fondateur du R1Q, est au 16e rang avec 7 500 citations, comptant 33 articles en tant que premier auteur et plus de 100 en tant que co-auteur.
  • Howard Bergman est le 28e chercheur le plus cité avec 13 articles comme premier auteur. Il a publié plus que 200 en tant que co-auteur et au total il a été cité plus que 18 700 fois.
  • Neil Andersson est le 41e chercheur le plus cité. En tant que premier auteur, il a publié 56 articles évalués par des pairs, et en tant que co-auteur, il a publié plus que 160. Au total, il a été cité presque 6 000 fois.
  • Richard Fleet est au 49e rang le plus cité au Canada avec 1 500 citations au total. En tant que premier auteur, il a publié 33 articles évalués par des pairs, et en tant que co-auteur, il a publié plus que 50.

Parmi les articles les plus cités des chercheurs canadiens en soins primaires, évalué par des pairs, nous retrouvons plusieurs publications des membres du R1Q :



Un mot de bienvenue : nouvelle directrice du RRAPPL de McGill

Nous souhaitons la bienvenue à Machelle Wilchesky, qui assumera le rôle de directrice du RRAPPL de McGill à partir du 1er juillet 2024.

Machelle Wilchesky est professeure adjointe au département de médecine familiale et à la division de médecine gériatrique de l’Université McGill, et chercheur au Centre d’épidémiologie clinique de l’Institut Lady Davis pour la recherche médicale (Hôpital général juif). En tant que directrice du Centre de recherche sur le vieillissement Donald Berman Maimonides, elle a mis en place un programme de recherche indépendant axé sur l’amélioration des soins primaires dispensés aux personnes âgées vulnérables atteintes de démence dans les établissements de soins de longue durée.

La professeure Wilchesky est membre actif du Réseau canadien d’essais en soins primaires (CPCTN) où elle a collaboré à CanTreatCOVID, CanTreatResp, AIM-Viral et PREPARED. Avant d’être nommée directrice scientifique, elle siégeait au conseil consultatif du RRAAPL de McGill depuis 2022. Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions et sommes heureux de poursuivre nos collaborations avec elle.



Bilan d’une carrière accompli : Un mot de remerciement et réflexion avec Dre Jeannie Haggerty

Dre Jeannie Haggerty est professeure titulaire au département de médecine familiale de l’université McGill, et titulaire de la chaire de recherche McGill en médecine familiale et communautaire, basée au centre de recherche de l’hôpital St Mary. Elle a été la directrice scientifique fondatrice du Réseau-1 Québec et la directrice du RRAPPL de McGill.

Après une longue carrière en recherche sur les soins primaires, elle amorce un retrait progressif pour prendre sa retraite à l’été 2025. Nous avons discuté de sa carrière et de son rôle indispensable au Réseau-1.


  • Parlez-moi un peu de votre carrière et de la place du Réseau-1 dans celle-ci.

Formée en épidémiologie, j’ai eu mon baptême en médecine de famille comme coordonnatrice d’un projet du Département de Médecine familiale de l’Université McGill pour établir un nouveau programme de résidence en Médecine familiale et communautaire au Costa Rica. J’ai toujours été très attirée par l’idée de créer un réseau de recherche basé sur la pratique.

Ma recherche porte sur l’accessibilité et la continuité des soins en première ligne. Ma carrière académique a commencé à l’Université de Montréal en médecine familiale et par la suite à l’Université de Sherbrooke où j’ai été titulaire d’une chaire de recherche du Canada avant que McGill me propose une chaire de recherche en médecine familiale et communautaire à Saint-Mary—là où la médecine familiale a commencé pour moi.

Depuis environ 2011, les chercheurs en médecine familiale songeaient à un réseau de recherche en soins de première ligne pour nous permettre de collaborer davantage. Bien que nous ayons commencé avec des plans modestes, il y avait un fort intérêt de la part du ministère de la Santé et des services sociaux à combiner notre initiative avec la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) provincial. On a visé un réseau de connaissances pour réduire l’écart entre la recherche et la pratique.

Un groupe de 25 à 30 personnes se réunissait presque toutes les deux semaines pendant des mois pour définir le pourquoi et le comment de notre réseau. Nous avons donc obtenu un financement pour devenir un réseau thématique du FRQS, en juillet 2013.

Pour bâtir le réseau, nous avons développé et fédéré des réseaux de recherche axée sur les pratiques de la première ligne (RRAPPL) dans tous les départements de médecine familiale et médecine d’urgence du Québec. Dès le début, nous avons planifié que R1Q soit un réseau de connaissances qui réduise l’écart entre la recherche et la pratique.

  • Quel défi avez-vous rencontré en tant que directrice du Réseau-1?

Le plus grand défi était de tout commencer de zéro. Nous n’avions aucune structure. Nous avons donc dû créer la structure de gouvernance et la charte et embaucher de nouvelles personnes. C’était une entreprise énorme. Nous avions tant à construire. J’ai suivi des cours sur la gouvernance et j’ai essayé d’appliquer les meilleures pratiques. C’était une courbe d’apprentissage très rapide.

  • Quelle a été une réussite?

Une de notre plus grande réussite a été de défendre le rôle des patients partenaires dès le début. Les patients partenaires ont toujours eu une place d’influence à chaque niveau de notre réseau. Le SRAP a représenté un grand changement culturel pour la recherche et nous étions en avance de cette vague. Ce n’était pas toujours facile, mais cela nous a permis d’effectuer ce travail de manière très significative.

  • Comment avez-vous changé ou influencé Réseau-1?

Je dirais que tout le travail initial pour construire le réseau et ses structures, telles que la gouvernance et la charte, a été accompli. Il y a bien sûr eu des changements au fil des ans, mais ces structures sont restées assez stables.

  • Avez-vous été surpris par quelque chose de Réseau-1?

Oui, l’image de marque du Réseau-1. Nous avons commencé par organiser un concours pour trouver un nom du réseau et nous avons reçu des propositions très drôles et très longues qui n’ont pas fonctionné. Puis nous avons choisi Réseau-1 et c’est resté depuis 10 ans. C’est une bonne surprise.

  • Surtout, que ferez-vous maintenant avec tout votre temps libre?

En ce moment, je m’intéresse beaucoup à l’entrepreneuriat social. J’explore la possibilité de transformer l’un de mes derniers projets de recherche en un modèle d’entrepreneuriat social pour améliorer l’accès et la continuité des soins.


Dre Haggerty a joué un rôle indispensable à notre développement et a grandement contribué à notre succès. Nous la remercions pour son travail au sein du RRAPPL de McGill et du Réseau-1. Dre Machelle Wilchesky remplacera Dre Haggerty en juillet 2024 comme directrice du RRAPPL de McGill.



Les femmes dans les soins primaires : célébrons leur contribution à la première ligne


À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous célébrons la force et les contributions inestimables des femmes dans tous les domaines de la santé, dont la première ligne. Les femmes y jouent un rôle prédominant et représentent 70 % du personnel de santé de première ligne.

Au sein de notre réseau, cette contribution est particulièrement remarquable. En effet, pas moins de 80 % des projets financés par Réseau-1 sont menés par des femmes, soit en tant que responsables de recherche, soit comme responsables cliniciennes, ou occupant les deux rôles simultanément. Plus de 70 % de nos membres chercheurs et chercheuses et de nos membres cliniciens-praticiens et cliniciennes-praticiennes sont des femmes, ainsi que plus de la moitié des membres cliniciens-chercheurs et cliniciennes-chercheuses. Ces chiffres témoignent non seulement de la présence des femmes en première ligne, mais également de leur leadership et de leur expertise au sein de notre organisation.

Comme l’a dit Catherine Hudon, directrice scientifique par intérim, « [l]es femmes sont au cœur de l’innovation et du progrès dans la recherche de première ligne. Que ce soit en tant que chercheuses, cliniciennes ou gestionnaires, elles apportent une diversité de perspectives et d’expertises qui sont essentielles pour répondre aux besoins variés de nos communautés. Leur engagement et leur expertise sont des piliers essentiels de notre réseau, et nous sommes honorés de leur rendre hommage ».


Pour mettre en lumière certaines des nombreuses contributions des femmes en première ligne, voici une petite sélection de projets de recherche en cours financés par Réseau-1.

Impact of a Pan-Canadian CQI Cohort Program on Advanced Access to Support Primary Healthcare Clinics est un projet mené par Mylaine Breton et Isabelle Gaboury en tant que chercheuses principales. Il consiste à analyser et à mettre en œuvre une cohorte pancanadienne d’amélioration continue de la qualité afin de déployer le modèle Accès Adapté (AA), l’un des modèles les plus recommandés pour améliorer l’accès aux soins de santé primaires en temps opportun. L’équipe de recherche a d’ailleurs récemment publié ce protocole sur le projet.

Un adjoint médical intelligent (AMI) accessible à la clientèle de première ligne depuis le dossier médical électronique est un projet mené par Marie-Pierre Gagnon en tant que chercheuse principale. Ce projet évalue la convivialité et l’acceptabilité de l’implantation d’un nouvel « adjoint médical intelligent » (AMI) auprès des médecins de famille, des membres d’équipes interdisciplinaires et des usagers en première ligne.

La participation des patient(e)s en recherche en première ligne : Un projet d’innovation technologique visant à faciliter le préconsentement à la recherche est mené par Magaly Brodeur et Marie-Ève Poitras. Ce projet vise à développer un module de communication automatisé intégré au dossier médical électronique (DMÉ), permettant d’obtenir le préconsentement à la recherche des usagers en soins primaires.

PREVANTO (PREVenir l’ANémie chez les TOut-petits) : Étude d’implantation d’une grille de dépistage de la carence en fer, avec ou sans anémie, chez des enfants vulnérables de 0 à 5 ans est mené par Patricia Li et Josiane Cyr en tant que chercheuses principales. Ce projet a évalué la faisabilité et l’acceptabilité de la mise en œuvre d’une nouvelle pratique lors des visites de routine de soins primaires ou de vaccination en CLSC pour les enfants de 12 mois. Elles souhaitent identifier et traiter rapidement la carence en fer avec ou sans anémie chez les enfants à risque, en particulier dans les populations à faible statut socioéconomique ou immigrantes/réfugiées.

Orientation directe de patients orphelins avec plaintes musculosquelettiques de la première ligne à la physiothérapie est mené par Valérie Charbonneau et Isabel Rodrigues. Ce projet propose une nouvelle trajectoire de soins pour améliorer l’accès aux soins des usagers « orphelins » (sans médecin de famille) souffrant de plaintes musculosquelettiques, en recommandant une orientation directe vers un-e physiothérapeute plutôt que vers un médecin. Il a été pensé et créé par une équipe de clinicien-ne-s.