Événement du RRISIQ•26 novembre 2024 12:00:00 – 13:00:00
Résumé de l’activité
À l’international, jusqu’à 33% des infirmières de la relève quittent leur emploi ou la profession moins de deux ans après leur diplomation. Des émotions négatives tributaires à un manque de soutien sont souvent la cause, donnant lieu à un choc de transition. L’expérience d’infirmières nouvellement diplômées au Québec et au Canada ne fait pas exception. La majorité des établissements de santé offre un programme de transition pour soutenir l’intégration des ces infirmières à leur nouvel environnement de travail. Ces programmes varient considérablement en durée, allant de quelques jours à plus de 12 mois. Ces programmes plus long offrent habituellement une structure plus complète de soutien et peuvent prendre le nom de programme de résidence en soins infirmiers (PRSI). À ce jour, peu d’établissements canadiens ont implanté un PRSI, qui a pourtant des retombées positives sur les compétences, la satisfaction et la rétention de la relève infirmière.
Lors de cette conférence, la structure des PRSI sera présentée ainsi que les recommandations provenant de la littérature concernant les éléments clés à mettre en place pour assurer leur pérennité. Des expériences et études québécoises seront discutées pour mettre en lumière les principaux enjeux liés à l’implantation de ces programmes qui ont le potentiel d’offrir le soutien optimal aux IND pour réussir leur intégration et leur transition professionnelle et ainsi favoriser la rétention de la relève infirmière dans les milieux cliniques.
Résumé de l’activité
Les infirmier·ère·s praticien·ne·s spécialisé·e·s (IPS) détiennent une formation scientifique pouvant leur permettre de soutenir leur pratique grâce à des compétences avancées, notamment en matière de production, de synthèse et d’évaluation critique des données de recherche, ainsi que d’identification et de mise en œuvre d’innovations pour améliorer les soins et les résultats de santé des personnes usagères. Les IPS jouent également un rôle clé dans la mobilisation des connaissances au sein des équipes de soins, facilitant ainsi l’adoption d’une pratique fondée sur des données probantes dans les milieux cliniques.
Cependant, une grande partie du temps des IPS est souvent dédiée à la pratique clinique, ce qui peut rendre difficile la conciliation entre les exigences cliniques et les responsabilités de recherche. L’accès aux ressources et infrastructures nécessaires à la recherche, ainsi que la reconnaissance et la valorisation de leurs efforts dans ce domaine, représentent également des défis majeurs au plein déploiement de leur potentiel en recherche et à l’exercice complet d’une pratique avancée.
Ce panel constitue une occasion unique d’échanger avec quatre IPS qui partageront leurs expériences et perspectives sur leur rôle et leur contribution spécifique à la recherche en sciences infirmières et en santé au Québec. Les discussions porteront sur les défis et les opportunités liés à la conciliation des rôles clinique et de recherche, ainsi que sur l’intégration de la recherche dans leur pratique quotidienne. Le panel explorera également les perspectives d’avenir quant à la contribution des IPS à la recherche.
Ne manquez pas cette opportunité de découvrir comment les IPS mettent à profit leur formation scientifique et contribuent de manière innovante à la recherche!
Objectifs de l’activité
- Découvrir les différents rôles et fonctions que peuvent occuper les IPS qui contribuent à la recherche.
- Échanger sur des exemples concrets de réussites et d’innovations apportées par les IPS par le biais de la recherche.
- Identifier les facilitateurs et les défis rencontrés par les IPS dans le plein déploiement et la valorisation de leurs compétences en recherche, ainsi que des stratégies pour surmonter ces défis.
- Réfléchir aux perspectives d’avenir concernant la contribution des IPS en recherche.
Résumé de l’activité
Le recours aux mesures d’admission et de traitements involontaires est une réalité unique à la pratique infirmière en santé mentale. L’utilisation de ces mesures est en augmentation constante depuis les dernières années au Québec, au Canada et à l’échelle internationale. Leur mise en œuvre a pour conséquences de limiter l’autonomie des personnes qui en font l’objet, en plus d’entraîner plusieurs enjeux corollaires. Bien qu’elles soient parfois nécessaires, ces mesures exceptionnelles ont un caractère anxiogène et traumatique, peuvent fragiliser l’alliance thérapeutique et contribuer à la détresse psychologique du personnel infirmier.
Cette activité scientifique permettra d’explorer ces enjeux en croisant la perspective des personnes vivant avec un problème de santé mentale et des intervenants de la santé. Nous présenterons les résultats issus de deux projets de recherche réalisés en contexte de coercition psychiatrique et dont les perspectives théoriques utilisés découlent des théories critiques et poststructuralistes. À l’aube d’une réforme importante du droit psychiatrique au Québec, ces résultats décriront ce qui caractérise l’expérience de la coercition en santé mentale. Ils feront également état de la fragilité et de l’exigence de mieux soutenir le développement des pratiques de soutien à l’exercice des droits. Nous discuterons finalement de la pertinence des perspectives critiques en recherche – trop souvent peu mobilisées en sciences infirmières – afin de mettre l’emphase sur les dimensions cliniques, éthiques et sociopolitiques associées à l’utilisation courante et croissante des mesures coercitives en santé mentale.
Objectifs de l’activité
- Discuter des enjeux associés à la violation, la reconnaissance et au soutien à l’exercice des droits humains en santé mentale
- Comprendre comment le recours aux mesures d’admission et de traitements involontaires en psychiatrie affecte les personnes vivant avec un problème de santé mentale et le personnel soignant
- Identifier ce qui caractérise les pratiques d’intervention lors de la mise en œuvre de mesures coercitives en psychiatrie
Animateurs de l’activité
Pierre Pariseau-Legault, inf., PhD, est professeur agrégé au département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais. Il possède une expertise en soins infirmiers médico-légaux et s’intéresse également à la judiciarisation des problèmes sociaux. Il enseigne la psychiatrie, l’intervention en situation de crise et l’éthique clinique aux futures infirmières et infirmières praticiennes spécialisées. Les recherches du professeur Pariseau-Legault portent sur la mise en œuvre des droits humains, la gestion du risque et l’adaptabilité des pratiques d’intervention dans le domaine de la santé, particulièrement en contexte de désaffiliation sociale. Il participe activement à plusieurs initiatives de recherche nationales et internationales portant sur les pratiques d’intervention auprès des personnes en besoin de protection. Il est chercheur au Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS) et au Centre de recherche de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel.
Etienne Paradis-Gagné, inf., PhD, est professeur adjoint à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal. Il est chercheur boursier junior 1 au Fonds de recherche en santé du Québec (FRQS). Les travaux de recherche d’Etienne Paradis-Gagné s’inscrivent dans le domaine des soins infirmiers médico-légaux et de la pratique infirmière en santé mentale. Il s’intéresse particulièrement à l’interaction entre les milieux de la santé mentale et de la justice (phénomène de judiciarisation) et aux enjeux cliniques et éthiques qui y sont associés. Il s’intéresse également aux notions de vulnérabilité sociale et à la pratique infirmière auprès des personnes en situation d’itinérance (pratique de proximité). Il est chercheur au Centre de recherche de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel et au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CRIUSMM).
Les infirmières sont confrontées régulièrement à des dilemmes éthiques dans leur pratique et doivent prendre des décisions rapides, mais éclairées. Deux mises en situation permettront aux infirmières provenant de différents milieux de réfléchir sur les questions éthiques suivantes afin de guider leur processus décisionnel.
Dilemmes à l’étude :
- Acharnement en fin de vie : jusqu’où doit-on aller?
- Enjeux de collaboration avec l’usager et sa famille : comment concilier le tout?
L’atelier sera animé par deux conseillères en éthique de la DQEPE :
- Carolane Larocque, T.S., M.A. éthique appliquée
- Marie-Alexandra Gagné, M.A. Bioéthique
Date et heure : Vendredi 17 novembre 2023 de 9h à 11h15
Lieu : Amphithéâtre du Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, 4565 chemin Queen Mary
Inscriptions : https://www.eventbrite.com/e/billets-atelier-sur-les-dilemmes-ethiques-en-soins-infirmiers-721513746037
Un panel qui réunira chercheurs et conseillères en éthique clinique et organisationnelle qui discuteront de la posture d’allié.e et des enjeux associés à sa mise en œuvre. La rencontre vise à développer la réflexivité et l’agentivité des clinicien.ne.s et de permettre de réduire l’écart entre la théorie et l’action. Diverses situations cliniques seront abordées, notamment l’administration dissimulée de médicaments. Une période d’échange avec les particiant.e.s suivra les présentations.
Date et heure : Mercredi 15 novembre 2023 de 12h à 13h30
Information et inscriptions : https://www.eventbrite.ca/e/billets-etre-alliee-et-infirmierere-de-la-posture-decoute-au-devoir-dadvocacy-711277920407
C’est avec plaisir que nous vous communiquons le lancement du concours de projets pilotes bi-réseaux 2018 du Réseau-1 Québec et le Réseau de recherche en interventions en sciences infirmières du Québec.
Fonds disponibles
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- 8 000$ par réseau pour un total de 16 000$ (2 ans pour l’utilisation des fonds)
- Un seul projet sera subventionné
Critères d’admissibilité
- Pour encourager des nouvelles collaborations entre les deux réseaux, l’équipe doit inclure: un membre chercheur régulier du RRISIQ (qui sera le chercheur principal ou le cochercheur principal); un membre chercheur du Réseau-1 Québec qui n’est pas membre du RRISIQ (qui sera le chercheur principal ou le cochercheur principal); une infirmière clinicienne, un décideur ou un utilisateur de connaissances qui sont membre d’un ou des deux réseaux.
- Le projet doit intégrer la thématique des deux réseaux participants.
La priorité sera donnée aux projets incluant deux chercheurs ou cochercheurs provenant d’universités différentes.
Pour obtenir la liste des membres réguliers des réseaux participants :