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À la recherche de patient-e-s souhaitant soumettre un sujet de recherche visant l’amélioration des soins de santé au Canada

Cher-e-s membres patient-e-s /proches aidant-e-s du Réseau-1 Québec,

L’Alliance pour des données probantes de la SRAP, un partenaire stratégique du Réseau-1 Québec, est à la recherche de patient-e-s / citoyen-ne-s souhaitant soumettre un sujet de recherche visant l’amélioration des soins de santé au Canada.

Les sujets reçus seront priorisés par un comité de patient-e-s/membres du public, décideur-e-s, chercheur-e-s, stagiaires et autres partenaires. Au total, 20 sujets seront financés et les patient-e-s / citoyen-ne-s ayant soumis ces sujets seront invités à codiriger la réalisation du projet avec une équipe de recherche du SPOR Evidence Alliance.  

Les demandes faites en français sont admissibles et encouragées. Pour plus d’info et pour compléter le formulaire visitez : https://sporevidencealliance.ca/submit-a-request/formulaire-de-soumission-de-requete-par-un-patient-fr/

La date limite pour soumettre une proposition est le 30 septembre 2022.

Au plaisir,

L’équipe du Réseau-1 Québec



Lancement des appels à projets 2022-2023!

Bonjour à toutes et à tous,

C’est avec grand plaisir que nous lançons les appels à projets annuels du R1Q:

Pour être éligible à ces concours, vous devez être membre du Réseau-1 Québec avec un profil de membre à jour. Si vous n’êtes pas déjà membre, vous pouvez vous inscrire ici >> C’est rapide et gratuit! 

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour toutes vos questions. Une Foire aux questions est aussi à votre disposition sur notre site web.

Nous vous souhaitons un très bel été!
L’équipe du Réseau-1 Québec



Annonce de lauréats! Prix coup de coeur des patients de la Journée annuelle 2022

Bonjour à toutes et à tous,

Un grand merci à tous ceux et celles qui ont participé à la Journée annuelle 2022 du Réseau-1 Québec qui a eu lieu le 17 juin dernier.

Nous sommes heureux de vous partager que deux lauréates ont été sélectionnées pour le prix coup de cœur des patients! Félicitations à :

Jessica Bernier et al. pour « Développement d’une intervention de réadaptation cardiaque adapté aux régions éloignées »

Dominique Wolfshagen pour « Ça vous va, si on réutilise vos données de santé? »

Un comité formé de patient-e-s partenaires a sélectionné ces communications pour leur clarté, leur pertinence, leurs retombées pour les patients et leur engagement des patients. Selon un membre du comité,

 « toutes les chercheuses et tous les chercheurs [qui ont présenté une communication] doivent être félicités pour leur travail acharné et leur dévouement à améliorer la vie et la santé des patientes et des patients. Nous avons été impressionnés par l’étendue et la profondeur de la recherche et par les efforts déployés pour les inclure à toutes les étapes du développement du projet. L’expérience que les patients partenaires apportent à la recherche est importante et contribue à « humaniser » les soins médicaux. Tous les efforts dans ce sens doivent être encouragés et récompensés. » 

Nous souhaitons aussi souligner les équipes lauréates des prix meilleures communications qui ont été annoncées lors de la Journée annuelle :

Marie-Eve Poitras, Vanessa Tremblay-Vaillancourt et al. pour « Trousse de développement professionnel continu pour une meilleure prise de décision partagée: un réel succès! »

Roberta DC Corôa et al. pour « Outil d’évaluation du potentiel de mise à l’échelle des innovations en soins de santé communautaires de première ligne »

Dominique Wolfshagen pour « Ça vous va, si on réutilise vos données de santé? »

Ces dernières communications ont été rigoureusement sélectionnées par un jury de membres pour leur pertinence, leur qualité scientifique, leur souci de vulgarisation et leur originalité.

Bravo à tous les récipiendaires!

L’équipe du Réseau-1 Québec
#R1QJA2022



Dernière journée d’inscription pour la Journée annuelle 2022 | Last day to register for the 2022 Annual Day

(English message follows)
 
Bonjour,

C’est la dernière journée pour vous inscrire à la Journée annuelle 2022 du Réseau-1 Québec! L’événement aura lieu demain, le 17 juin, entre 8h30 à 13h30.
 
Inscrivez-vous par ici >>
 
Votre inscription vous permettra de participer à une journée enrichissante où la recherche en soins primaires au Québec sera mise de l’avant! Voici le programme final >>
 
Au plaisir de vous accueillir!

L’équipe du Réseau-1 Québec
#R1QJA2022


Greetings,

Today is the last day to register Réseau-1 Québec’s 2022 Annual Day! The event will take place tomorrow, June 17th, between 8:30 a.m.-1:30 p.m.
 
Register here >>
 
By registering you’ll have access to a rich day of programming highlighting primary care research in Quebec. Here is the final program >>
 
We look forward to welcoming you!

The team at Réseau-1 Québec
#R1QJA2022



Date limite repoussée: Appel à candidatures pour TUTOR-PHC et offre de bourses 

Bonjour à toutes et à tous,
L’appel à candidatures pour le programme TUTOR-PHC est maintenant ouvert. La date limite pour postuler a été repoussée au 7 janvier 2022. Encore une fois cette année, le Réseau-1 Québec offre des bourses pour y participer!

TUTOR-PHC : en quoi ça consiste?
Le Réseau-1 Québec est fier partenaire de ce programme de certificat novateur d’un an (mai 2022 à avril 2023) qui vise à renforcer les compétences en recherche en santé primaire interdisciplinaires des jeunes chercheurs-es, des cliniciens-nes et des décideurs-es. Le programme comprend :  

  • Un symposium sur place au printemps 2022 (*peut être virtuel en raison de la COVID-19).
  • Deux ateliers en ligne de trois semaines chacun (juin et novembre).
  • Deux groupes de discussion interdisciplinaires en ligne (9 semaines chacun).
  • Du mentorat de la part de chercheurs-es et décideurs-euses expérimentés-es en recherche interdisciplinaire.

Qui est accepté par TUTOR-PHC?
Le programme est ouvert aux étudiants-es gradués-es, aux stagiaires postdoctoraux, aux cliniciens-nes en milieu de carrière et aux décideurs-euses œuvrant dans les services de première ligne.

Pourquoi postuler à TUTOR-PHC?

  • Pour avoir accès à un programme de formation de haute qualité.
  • Pour avoir la possibilité d’obtenir des crédits universitaires et des crédits FMC.
  • Pour bénéficier de rétroaction sur vos propres projets de recherche.
  • En tant que décideur-euse ou clinicien-ne, vous pourrez améliorer vos compétences en recherche pour renforcer votre capacité à prendre des décisions éclairées par les données probantes.
  • Pour contribuer à la création dans votre organisation d’une culture de prise de décision fondée sur les données probantes.
  • Pour développer votre confiance à travailler en équipe de recherche interdisciplinaire.

Pour profiter d’opportunités de réseautage avec plus de 230 anciens boursiers-ères et mentors de partout au Canada.

Coût : 3000$ par participant, incluant les frais de transport et d’hébergement au symposium. 

Cette année, le R1Q offrira une bourse de 1000$ par participant sélectionné du Québec (maximum : 4 bourses). Il suffit de soumettre votre candidature au programme TUTOR-PHC. Le R1Q vous contactera par la suite si votre candidature est retenue. 

Date limite pour postuler : 7 janvier 2022
Information générale >>
Formulaires de candidature >>

Les candidatures sont acceptées en français.

Des questions? Écrivez à : 

L’équipe du Réseau-1 Québec



Bilan de la Journée annuelle 2021 du Réseau-1 Québec

Bonjour à tous et à toutes,

La dernière édition de la Journée annuelle du Réseau-1 Québec s’est tenue le 18 juin 2021 en mode virtuel sous le thème « L’agilité de la recherche et des pratiques cliniques de soins primaires au Québec ». L’événement a battu un nouveau record en nombre participants. Au total, 210 personnes de partout au Québec s’étaient inscrites!

La formule virtuelle a plu à de nombreux participant-e-s :

« En tant que patient partenaire, je sais que je ne pourrais pas être présente en personne à toutes les conférences qui m’intéressent, cependant je peux participer à beaucoup quand c’est virtuel. J’espère donc, même si toute trace de la COVID est disparue, que vous maintiendrez une formule bimodale à l’avenir. »

Lors de la Journée, les participant-e-s ont grandement apprécié la diversité, la qualité et la complémentarité des présentations :

« Les divers thèmes des conférences ont été éclairants pour moi, en ce sens que les contenus m’ont permis de mieux saisir les nuances dans les enjeux des soins de première ligne, entre autres. Merci. »

Cette édition de la Journée annuelle a aussi fait plus de place à la relève en recherche sur les soins primaires. Le concours de vulgarisation de la recherche a permis aux étudiant-e-s et aux résident-e-s de laisser place à leur créativité en soumettant un outil de vulgarisation (affiche, enregistrement vidéo, reportage audio, infographie ou autre). Encore une fois, félicitations aux lauréates!

Visitez le mot-clic #R1QJA2021 sur Twitter pour des photos et un topo rapide de la Journée. Vous pouvez aussi consulter :

Un grand merci au co-hôte de l’événement, le RRAPPL de l’Université de Sherbrooke, et aux membres du comité organisateur pour leur dévouement et soutien indispensable. La réussite de la Journée est en grande partie grâce à vous !

La prochaine Journée annuelle aura lieu le 17 juin 2022 et sera co-organisé avec le RRAPPL de l’Université de McGill. Inscrivez tout de suite la date à votre agenda et surveillez cette page pour tous les détails!

À l’année prochaine !

L’équipe du Réseau-1 Québec



Un texte de réflexion de Jean-Frederic Levesque : Infodémique et pandémique: preuve scientifique en temps d’incertitude

Ce texte fait partie d’une série de réflexions sur la première ligne en contexte de pandémie du Réseau-1 Québec. An English version is available here.

Pandémie – émergence de l’incertitude

Début Janvier 2020. Un sentiment d’incertitude apparait aux premières nouvelles de l’infection. SARS-CoV-2? Un nouveau Syndrome Respiratoire Aigu? Les appels-conférences ont rapidement démarré. En Australie, la Chine, c’est tout près. Sur plusieurs dimensions : géographiques, économiques, sociales. Avant la pandémie, la Chine représentait le tiers de toutes les exportations et plus de 45 000 étudiants étrangers dans les Universités australiennes.

Une éclosion de syndromes respiratoires à Wuhan, c’est rapidement un gros problème en terres Australes. Le 1er février, nos frontières étaient fermées à la Chine et dès la mi-mars, également à l’Iran, l’Italie et la Corée du sud. Dès le 21 mars, les frontières étaient entièrement fermées pour ce qui allait s’avérer la majorité de 2020, et est toujours le cas en ce début de 2021. Il n’y a toujours aucun voyage a l’étranger pour les Australiens, à moins d’obtenir une autorisation de voyage, et elles sont rares.

Au cœur de la mise en place de structures de réponses à la pandémie, le 22 mars, le mandat m’était confié de mettre en place une unité d’intelligence critique pour soutenir nos politiques publiques et de services face à la pandémie de SARS-CoV-2. La réalisation que les décisions à prendre au cours des prochains mois nécessiteraient un regard critique, par une équipe mobilisant des capacités avancées de synthèses de connaissances, d’analyses de données et de mobilisation de l’expertise clinique était à la base de cette décision. Le 26 mars, la COVID-19 Critical Intelligence Unit démarrait ces activités [https://aci.health.nsw.gov.au/covid-19/critical-intelligence-unit].

Big evidence – volume, vélocité, variété et véracité

Tout comme le concept de Big data, la pandémie a généré ce que l’on peut appeler la Big evidence. En termes de volume, plus 100 000 articles scientifiques (environ 4% des extrants scientifiques globaux pour 2020) ont été publiés [Else 2020]. En termes de vélocité, plus de 30 000 articles ont été publiés en prépublication, plusieurs d’abord sur le fil de presse, et les délais entre les études et la publication ont fondu, particulièrement pour les articles portant sur la pandémie. En termes de variété, la nature des articles publiées a changé au fil de la pandémie, les articles de modélisation et sur le diagnostic dominant en début et ceux portant sur les interventions de santé publique et la santé mentale plus récemment. La science (et la pseudo-science) a envahi les réseaux sociaux. Finalement, en termes de véracité, les rétractions scientifiques ont également fait presse, l’émergence de multiples opinions polarises et théories de la conspiration se sont ajoutées à la rareté des études apportant un éclairage contextualisé. Plus récemment, de tels constats portant sur les études autour des vaccins font aussi l’objet de débats.

Un tel rythme, cadence et complexité ont généré des défis importants pour la prise de décision clinique et au niveau des politiques publiques. Le rôle de l’unité que nous avons établie était de réaliser diverses synthèses rapides de la connaissance et la mobilisation des savoirs tacites pour soutenir la décision, de manière indépendante. Nous avons mis en place une équipe de synthèses rapides (dont les travaux étaient produits en moins de 24 heures en début de pandémie), une équipe sur les données empiriques (produisant un tableau de bord digital mis à jour quotidiennement et divers rapports hebdomadaires), un groupe d’intelligence clinique (incluant divers cliniciens académiques) et un groupe d’intelligence en recherche (coordonnant les activités de recherche en soins et services et sante publique) [Levesque et al. 2020].

Fondamentalement, les principes directeurs de l’unité sont : transparence des sources d’information, suffisance dans l’extraction et l’analyse, triangulation des types d’évidence, et transposition en contexte réel. Dans un tel contexte, les produits de l’unité devaient être rapides (souvent produits en moins de 24 heures), assez exhaustifs sans l’être trop, brefs et clairs, apportant un éclairage sur la preuve et non sur le détail. Un des enjeux demeure de produire des avis qui différencient l’absence d’évidence, l’évidence d’absence de preuve, l’évidence de preuves, la transposition de la preuve pour répondre aux questions formulées par les décideurs.

Incertitude comme plateforme de changement – prise de décision clinique et politique publique

Fondamentalement, la pandémie a créé une situation paradoxale sur le plan de la prise de décision fondée sur la preuve. D’un côté, la démonstration scientifique était mince en début de pandémie et de multiples décisions ont dû être prises en contexte d’incertitude, puis l’ampleur du corpus scientifique, et le fait que la science émergeait à un rythme rapide et a rapidement créer une situation ou la preuve était contradictoire, créant un autre type d’incertitude. La preuve changeait dans le temps et variait grandement d’un contexte à l’autre.

La pandémie étant un phénomène dynamique, diverses nations étant à différents stades épidémiques et les mesures adoptées pour contrôler la pandémie étant aussi variables entre contextes, divers résultats contradictoires se sont mis à apparaitre. Par exemple, le port du masque semble efficace dans certains endroits mais pas dans d’autres, les courbes épidémiques suggèrent des facteurs de transmission de l’infection très variables, les effets indirects de la pandémie ne se retrouvent pas partout au même point. Sans compter la variabilité des approches adoptées dans la gestion clinique des cas confirmés et des autres patients.

Un autre paradoxe émergeant porte en soit sur l’incertitude et l’impact de la recherche sur les décisions cliniques et de politiques. Si d’une part la qualité de la démonstration scientifique demeure faible sur plusieurs points, il n’en faut pas beaucoup pour influencer la décision. Si des revues systématiques solides ont habituellement de la difficulté à percer le secteur clinique et l’arène des décisions liées à la planification et aux politiques de santé publique en temps normal, en temps de pandémie, l’appétit pour la preuve, si faible soit-elle, s’est accru. Combinées à de bons mécanismes de communication avec divers groupes cliniques, allant de la première ligne, les soins d’urgences, les services communautaires et les spécialités cliniques, les revues et synthèses effectuées durant la pandémie ont rapidement trouver application dans des guides de pratiques cliniques et organisationnelles dans l’espace de quelques jours à quelques semaines (voir site web des communautés de pratique [page web n’est plus disponible].

La recherche et la dissémination scientifique en temps réel

La pandémie n’a pas qu’influencé comment la recherche a été utilisé dans la planification de la réponse à l’échelle populationnelle ou à l’échelle du système. La pandémie a aussi créé un contexte d’expérience naturelle où la recherche s’est vue intégrée à la prestation clinique ainsi que dans la gestion de la réponse populationnelle. De multiples études de cohortes ont émergé, des recherches en temps réel ont été financées et des méthodes novatrices de collecte de données ont créé divers laboratoires de recherche vivants en temps réel. Les dossiers médicaux électroniques de première ligne sont devenus accessibles grâce aux systèmes d’extraction rapide pour pouvoir monitorer la situation en temps presque réel, en utilisant la première ligne comme sentinelle.

Le système de santé s’est transformé rapidement, particulièrement en ce qui a trait à l’arrêt des procédures électives, une réduction drastique de la demande discrétionnaire de soins, le recours aux technologies de l’information pour les soins à distances et la réorganisation des processus de soins et trajectoires des patients. Dans un tel contexte d’effervescence, capter la transformation par la collecte de données expérientielles est venue complémenter les mécanismes plus formels de recherche en soins et services.

À l’échelle de la prestation clinique individuelle, divers instruments électroniques ont été mis en place pour capter et circuler l’information relatives aux cas de COVID-19, créant une opportunité d’étudier cette cohorte, au-delà des essais cliniques en cours. Nombreux cliniciens ont aussi fait face aux questions de leurs patients concernant la pandémie, puisant dans les travaux quotidiens de l’unité d’intelligence critique pour y apporter réponse, malgré l’incertitude. Discuter de la science et la preuve, de l’incertitude et les débats sur des questions épineuses, à ainsi pris de l’importance dans l’espace clinique.

À l’échelle des décideurs, soutenir une réponse proportionnelle au risque et à l’émergence de la preuve, a nécessité de mettre en place des outils de communications et de diffusion de la preuve scientifique. Les besoins d’intégrer les diverses formes de connaissances et de discuter la force de la preuve scientifique sont devenus partis du quotidien de la décision sur les politiques publiques.

Un nouveau paradigme pour la recherche?

La pandémie a créé un contexte particulier pour la recherche et le transfert des connaissances qu’il serait difficile de générer en temps normal. Le sentiment d’urgence, l’émotion et la complexité de la situation sont en soi uniques. Néanmoins, il faut apprendre de cette expérience et influencer notre façon de financer, planifier et réaliser la recherche pour les phases ultérieures de la pandémie et ce qui adviendra ensuite. Plusieurs chercheurs ont traversé la frontière entre recherche et activisme durant la pandémie. Plusieurs chercheurs se sont transformés en pan-experts, en omni-experts, ayant un point de vue sur plusieurs thèmes qui dépassent nettement les frontières de leur compétence de chercheurs. Mettre en place des mécanismes permanent et rigoureux pour jouer ce rôle, est fondamental. Structurer la recherche et les activités de dissémination scientifique dans l’horizon temporel du clinicien et du décideur est possible, la pandémie nous y a poussé!

La question n’est peut-être plus essentiellement « comment disséminer» mais aussi « comment faire la recherche en contexte réel ». Transposer les opportunités crées par la pandémie, un ennemi commun qui a capté l’attention de tous depuis des mois, ne sera pas facile quand soudainement tout le monde recentrera son attention, chercheurs, cliniciens et décideurs inclus, sur une multitude de champs d’intérêt. La notion de débat et d’intégration des connaissances pour répondre aux questions complexes, est une avenue que notre unité d’intelligence critique explore, pour transposer une structure érigée en urgence, en une structure permanente combinant les mêmes ingrédients et méthodes, dans un contexte péri-pandémique. Le défi est devant nous. Un an plus tard, l’incertitude est encore omniprésente sur plusieurs fronts.

Jean-Frederic Levesque, MD, PhD, FRCP

Président directeur général, Agency for Clinical Innovation, New South Wales, Australie, Professeur adjoint, Centre for Primary Health Care and Equity, University of New South Wales

Références

Else, H. How a torrent of COVID science changed research publishing — in seven charts. Nature 588, 553 (2020). https://www.nature.com/articles/d41586-020-03564-y

Levesque, J-F., Sutherland, K., Watson, D.E., Currow, D.C., Bolevich, Z., Koff, E. Learning Systems in Times of Crisis: the Covid-19 Critical Intelligence Unit in New South Wales, Australia. November 23, 2020. https://catalyst.nejm.org/doi/full/10.1056/CAT.20.0542



Mobilisation des médecins de famille en recherche

Le R1Q a demandé à la SPOR Evidence Alliance de produire une revue systématique sur la mobilisation et l’engagement des médecins de famille à la recherche en soins de première ligne afin d’informer les quatre réseaux de recherche axée sur les pratiques de première ligne (RRAPPL).

Voici le rapport final ainsi que le sommaire en français, et un sommaire en anglais. Cette revue a permis aux RRAPPL de valider certaines de leurs pratiques. Nous travaillerons de près avec eux pour intégrer quelques autres recommandations issues du rapport.



Lancement de l’appel à projets bi-réseaux (R1Q et RRISIQ) sur la COVID-19

Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement du concours de projets pilotes bi-réseaux avec le Réseau de recherche en interventions en sciences infirmières du Québec (RRISIQ). Vous trouverez tous les détails du concours ici.

Détails du concours

Les chercheurs du R1Q et du RRISIQ sont invités à soumettre une proposition de projet qui rejoint les priorités communes aux deux réseaux:  interventions en sciences infirmières en première ligne en contexte de la pandémie de la COVID-19. Le RRISIQ et le R1Q veulent soutenir les chercheurs membres de leurs réseaux de recherche dans l’élaboration de projets et le développement d’activités de recherche qui visent à mieux comprendre cette problématique et contribuer aux champs de connaissances par de nouvelles données probantes.

Un maximum de 20 000$ peut être octroyé à un (1) projet.

Les candidats intéressés devront compléter le formulaire de proposition de recherche et le retourner par courriel avant le 3 mai 2020.

À la recherche d’évaluateurs

Pour les membres qui ne planifient pas postuler à ce concours et qui aimeraient agir à titre d’évaluateurs, merci de nous mentionner, le plus rapidement possible, votre intérêt et disponibilité à participer en écrivant à .

Chacun des projets vous sera remis dans un fichier PDF d’environ 5 pages. Veuillez noter que les demandes peuvent être rédigées en français ou en anglais.

Nous vous remettrons les projets à évaluer dans la semaine du 4 mai et les évaluations seront dues 2 semaines plus tard.

Merci,

L’équipe de Réseau-1 Québec



Équipes lauréates de l’appel à projets de développement

Félicitations aux lauréats de l’appel à projets de développement 2019-2020:

Félicitations à toutes les équipes lauréates!