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CPCRN Learning Series: Meeting the Immediate Needs of Unattached Patients

Toutes les instances font face au défi de relier les personnes à des soins primaires réguliers, et beaucoup de patientes et patients sont inscrits sur des listes d’attente centralisées en attente d’un
médecin de famille. Les soins virtuels et d’autres stratégies complémentaires ont été introduits pour
répondre aux besoins immédiats en soins primaires des patientes et patients isolés, mais ils
s’accompagnent de difficultés pour assurer l’intégration avec d’autres parties du système de
santé et également pour doter ces services d’un personnel qui n’empiète pas sur la capacité des soins primaires de proximité.

Ce panel réunira des scientifiques et des responsables des politiques afin de discuter des
stratégies mises en oeuvre et de tirer les leçons des succès et des difficultés rencontrés. L’objectif est de dégager des enseignements des résultats de la recherche et de l’expérience des politiques menées dans les différentes instances, afin d’améliorer l’accès aux soins pour les patientes et patients orphelins.

Panelists:

Mylaine Breton
(Professor, Dept of Community Health Sciences at the Université de Sherbrooke; Canada Research Chair in Clinical Governance of Primary Care Services; Canadian Harkness Fellow in Health Care Policy and Practice, 2019-20)

Emily Marshall
(Professor, Dept of Family Medicine, Primary Care Research Unit, Dalhousie University; Director, Strategy for Patient Oriented Research (SPOR) BRIC-Nova Scotia Network; Associate Research Scholar, Healthy Populations Institute)

Kolten McDonald
(Director, Primary Health Care, Family Practice, Chronic Disease Management, and Wellness, Nova Scotia Health Authority; Registered Dietician)



Nouvelles des membres : Félicitations aux lauréat-e-s du concours de subventions Projet du printemps 2024 des IRSC

Plusieurs membres du Réseau-1 figurent parmi les lauréat-e-s du concours de subventions Projet du printemps 2024 des Instituts de recherche en santé du Canada. Au total, 446 subventions ont été accordées dans le cadre des projets du printemps et des projets de priorités.

De plus de 650 demandes provenant de Québec, les projets de nos membres représentent 15 des 109 projets financés dans la province. Des 49 demandes en français, sept ont été fiancés, dont trois sont menés par des membres du Réseau-1.

Nous félicitons les lauréat-e-s!


Quatre projets avec des membres en tant que chercheur-euse-s principaux ont été financés dans le cadre des subventions Projet du printemps 2024 :

Antoine Boivin et Ghislaine Rouly ont reçu financement pour leur projet, « How Peers Influence Healthcare Teams’ Homelessness Prevention and Care Practices: A Participatory Multiple Case Study ». Antoine, chercheur-clinicien, et Ghislaine, patiente partenaire, sont titulaires de la Chaire de recherche du Canada sur le partenariat avec les patients et les communautés. Leur projet de recherche participative vise à étudier comment les pairs transforment les pratiques des équipes de santé dans la prévention et les soins pour les personnes sans-abri. Chaque phase de cette recherche sera menée en partenariat avec des pair-e-s, afin de trouver des solutions « avec » les gens plutôt que « pour » eux. Plusieurs co-investigateur-trice-s sont aussi membres : Claudio Del Grande, Vera Granikov, Janie Houle, et Mathieu Isabel.

Le projet « Learning Best Practices from Integrated Care Models for Long COVID » de Simon Décary, Anne Bhéreur, Isabelle Gaboury et Annie LeBlanc a été financé pour quatre ans. Leur projet vise à déterminer les stratégies de soins efficaces dans les cliniques québécoises de soins de Covid longue et à les diffuser à l’échelle nationale. Ces informations aideront les clinicien-ne-s en soins primaires, les patient-e-s et les décideur-euse-s politiques à créer des stratégies d’apprentissage et à les mobiliser dans toutes les régions, en s’alignant sur les lignes directrices nationales en matière de santé. Plusieurs co-investigateur-trice-s sont aussi membres : Patrick Archambault, Marie-France Coutu, Maxime Sasseville, et Yannick Tousignant-Laflamme.

Le projet de Marcel Emond, Axel Benhamed, et leur équipe d’Université Laval, « Redéfinir la neuro-imagerie pour les patients âgés/adultes souffrant de traumatisme crâniocérébral léger », a reçu un financement pour quatre ans. Les patient-e-s âgés de 65 ans et plus souffrent davantage de commotions cérébrales, entraînant plus de visites à l’urgence. Malgré les recommandations actuelles pour des imageries cérébrales, environ 80 % sont normales, remettant en question l’utilisation de ces ressources. Cette étude vise à améliorer la prise de décision pour les médecins à l’urgence concernant la nécessité d’une imagerie de la tête après une commotion cérébrale chez les patient-e-s âgé-e-s. Un co-investigateur est aussi membre : Éric Mercier.

Le projet « CLAIM-Pain-Quality: Validation d’indicateurs de qualité de la gestion de la douleur chronique à l’aide des données administratives de santé » est dirigé par Anaïs Lacasse et son équipe d’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

La douleur chronique représente un défi majeur pour la santé publique, nécessitant des indicateurs de qualité des soins fiables pour évaluer l’efficacité des interventions. Ce projet en trois phases a été conçu pour identifier, opérationnaliser et tester ces indicateurs en utilisant des bases de données gouvernementales d’assurance maladie et des informations autoportées. Ce projet fournira une liste d’indicateurs de qualité valides pour évaluer l’impact des interventions, guider les améliorations futures et orienter les politiques de santé publique. Plusieurs co-investigateurs sont aussi membres : Andréanne Bernier, Yohann M Chiu, Manon Choinière, Isabelle Dufour, Line Guénette, Matthew Menear, Yannick Tousignant-Laflamme et Regina Visca.


Plusieurs membres sont co-investigateur-trice-s sur d’autres subventions Projets du printemps 2024 :


Un projet dirigé par un membre du Réseau-1 a été financé dans le cadre d’une annonce de priorités :

Louis Gendron, d’Université de Sherbrooke, a reçu le financement pour son projet, « Mechanisms of opioid tolerance: A role for the delta opioid receptor ». Il est financé dans le cadre de la Subvention Projet – Annonce de priorité : Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite : encéphalomyélite myalgique. Cette étude cherche à comprendre pourquoi les patient-e-s peuvent devenir tolérant-e-s à la morphine et à d’autres médicaments antidouleur similaires au fil du temps, ce qui les obligent à augmenter les doses et peut entraîner des effets secondaires et une accoutumance.


Plusieurs membres sont co-investigateur-trice-s des projets dans le cadre d’une annonce de priorités :



Nouvelles des membres : Félicitations aux lauréates du Programme de recherche sur les conséquences sociales de la pandémie

Deux chercheuses du Réseau-1 ont reçu financement dans le cadre de l’Action concertée Programme de recherche sur les conséquences sociales de la pandémie. Ils portent sur les conséquences sociales de la pandémie sur les habitudes de vie des personnes au Québec.

En total, quatre projets ont été financés par le FRQ et son partenaire, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) pour une période de trois ans. Ces projets vont définir des priorités en santé publique, adapter ou créer des services, ainsi qu’améliorer la compréhension des déterminants sociaux et des inégalités de santé pour promouvoir des habitudes de vie saine et des comportements sécuritaires en matière de santé sexuelle.

Félicitations aux lauréates!


Helen-Maria Vasiliadis, d’Université de Sherbrooke, a été financé pour son projet, « Rôle des inégalités sociales et de santé sur l’évolution de l’activité physique, la sédentarité, et les habitudes alimentaires saines en période de rétablissement postpandémie ».

Lara Maillet, d’École nationale d’administration publique, a été financé pour son projet « Se remettre de la pandémie : miser sur la proximité pour mettre en œuvre des interventions intégrées en santé sexuelle en contexte de vulnérabilité : Recherche action à Montréal-Nord ».



2e Journée annuelle de la Chaire SA3S

À propos de l’événement

Programme préliminaire : 

  • Rapide retour sur l’année 2023/2024 de la Chaire SA3S
  • Présentations et table ronde autour de deux modalités de gestion de proximité en France et au Québec

Panélistes : Isabelle Aubert (Université de Lille, France), Marie-Aline Bloch (EHESP, France), Nancy Desautels (CIUSSS de l’Estrie-CHUS, Québec) et Lara Maillet (ÉNAP, Québec)

Discutantes : Kadidiatou Kadio (ÉNAP, Québec) et Géraldine Layani (Université de Montréal, Québec)

La question de la proximité et du territoire dans les systèmes de santé et de services sociaux est complexe et revêt plusieurs dimensions. En effet, elle concerne non seulement la gestion des ressources et des services, mais également des enjeux socio-culturels, politiques et économiques. Elle est à la fois une question de gestion et de gouvernance, avec des nuances importantes selon les contextes nationaux. Une comparaison entre la France et le Québec permet de mettre en lumière ces différences et de réfléchir aux meilleures pratiques pour améliorer la prestation des services de santé et sociaux.

  • Remise du Prix Paul A. Lamarche 2024 et présentation de l’étudiant.e récipendiaire
  • Mot de clôture : Anne Berthinier-Poncet, Maître de conférences en Management de l’Innovation, chercheuse au LIRSA – Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action, Conservatoire national des arts et métiers, France


Nouvelles des membres : Les membres les plus cité-e-s dans la recherche en première ligne au Canada

Une étude co-rédigée par plusieurs chercheuses et chercheurs du Réseau canadien de recherche en soins primaires (RCRSP) mesure l’impact des citations et les caractéristiques des publications des chercheurs et chercheuses canadiens dans la recherche en première ligne. L’article démontre le niveau de grande qualité et pertinences des travaux des chercheurs et chercheuses du Canada. Il suggère également que des investissements accrus dans ce domaine pourraient améliorer les politiques et pratiques de soins.

Publié en Médecin de famille canadien (MFC), la revue médicale du Collège des médecins de famille du Canada, Assessing the impact of Canadian primary care research and researchers dresse la liste des 50 chercheurs en soins primaires les plus cité-e-s. Parmi les chercheurs et chercheuses sur la liste, 22% sont basé-e-s au Québec, à l’Université Laval, l’Université McGill et l’Université de Sherbrooke.

Plusieurs membres du Réseau-1 ont une place dans cette liste. Nous sommes fiers de nos membres et tous leurs travails pour améliorer et innover la première ligne!

Howard Bergman, Neil Andersson, et Richard Fleet

Les chercheurs et chercheuses membres du R1Q les plus cité-e-s au Canada :

  • France Légaré est au troisième rang, étant citée plus que 18 400 fois. En tant que première auteur, elle a publié 71 articles évalués par des pairs, et en tant que co-auteur, elle a publié plus que 350.
  • Martin Fortin est en quatrième position avec 7 100 citations.  En tant que premier auteur, il a publié 30 articles évalués par des pairs, et en tant que co-auteur, il a publié plus que 100.
  • Jeannie Haggerty, la directrice fondatrice du R1Q, est la 13e chercheuse la plus citée au Canada. En tant que première auteur, elle a publié 29 articles évalués par des pairs, et en tant que co-auteur, elle a publié plus que 100. En total, elle a été citée plus que 4 300 fois.
  • Pierre Pluye, un membre fondateur du R1Q, est au 16e rang avec 7 500 citations, comptant 33 articles en tant que premier auteur et plus de 100 en tant que co-auteur.
  • Howard Bergman est le 28e chercheur le plus cité avec 13 articles comme premier auteur. Il a publié plus que 200 en tant que co-auteur et au total il a été cité plus que 18 700 fois.
  • Neil Andersson est le 41e chercheur le plus cité. En tant que premier auteur, il a publié 56 articles évalués par des pairs, et en tant que co-auteur, il a publié plus que 160. Au total, il a été cité presque 6 000 fois.
  • Richard Fleet est au 49e rang le plus cité au Canada avec 1 500 citations au total. En tant que premier auteur, il a publié 33 articles évalués par des pairs, et en tant que co-auteur, il a publié plus que 50.

Parmi les articles les plus cités des chercheurs canadiens en soins primaires, évalué par des pairs, nous retrouvons plusieurs publications des membres du R1Q :



Bilan d’une carrière accompli : Un mot de remerciement et réflexion avec Dre Jeannie Haggerty

Dre Jeannie Haggerty est professeure titulaire au département de médecine familiale de l’université McGill, et titulaire de la chaire de recherche McGill en médecine familiale et communautaire, basée au centre de recherche de l’hôpital St Mary. Elle a été la directrice scientifique fondatrice du Réseau-1 Québec et la directrice du RRAPPL de McGill.

Après une longue carrière en recherche sur les soins primaires, elle amorce un retrait progressif pour prendre sa retraite à l’été 2025. Nous avons discuté de sa carrière et de son rôle indispensable au Réseau-1.


  • Parlez-moi un peu de votre carrière et de la place du Réseau-1 dans celle-ci.

Formée en épidémiologie, j’ai eu mon baptême en médecine de famille comme coordonnatrice d’un projet du Département de Médecine familiale de l’Université McGill pour établir un nouveau programme de résidence en Médecine familiale et communautaire au Costa Rica. J’ai toujours été très attirée par l’idée de créer un réseau de recherche basé sur la pratique.

Ma recherche porte sur l’accessibilité et la continuité des soins en première ligne. Ma carrière académique a commencé à l’Université de Montréal en médecine familiale et par la suite à l’Université de Sherbrooke où j’ai été titulaire d’une chaire de recherche du Canada avant que McGill me propose une chaire de recherche en médecine familiale et communautaire à Saint-Mary—là où la médecine familiale a commencé pour moi.

Depuis environ 2011, les chercheurs en médecine familiale songeaient à un réseau de recherche en soins de première ligne pour nous permettre de collaborer davantage. Bien que nous ayons commencé avec des plans modestes, il y avait un fort intérêt de la part du ministère de la Santé et des services sociaux à combiner notre initiative avec la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) provincial. On a visé un réseau de connaissances pour réduire l’écart entre la recherche et la pratique.

Un groupe de 25 à 30 personnes se réunissait presque toutes les deux semaines pendant des mois pour définir le pourquoi et le comment de notre réseau. Nous avons donc obtenu un financement pour devenir un réseau thématique du FRQS, en juillet 2013.

Pour bâtir le réseau, nous avons développé et fédéré des réseaux de recherche axée sur les pratiques de la première ligne (RRAPPL) dans tous les départements de médecine familiale et médecine d’urgence du Québec. Dès le début, nous avons planifié que R1Q soit un réseau de connaissances qui réduise l’écart entre la recherche et la pratique.

  • Quel défi avez-vous rencontré en tant que directrice du Réseau-1?

Le plus grand défi était de tout commencer de zéro. Nous n’avions aucune structure. Nous avons donc dû créer la structure de gouvernance et la charte et embaucher de nouvelles personnes. C’était une entreprise énorme. Nous avions tant à construire. J’ai suivi des cours sur la gouvernance et j’ai essayé d’appliquer les meilleures pratiques. C’était une courbe d’apprentissage très rapide.

  • Quelle a été une réussite?

Une de notre plus grande réussite a été de défendre le rôle des patients partenaires dès le début. Les patients partenaires ont toujours eu une place d’influence à chaque niveau de notre réseau. Le SRAP a représenté un grand changement culturel pour la recherche et nous étions en avance de cette vague. Ce n’était pas toujours facile, mais cela nous a permis d’effectuer ce travail de manière très significative.

  • Comment avez-vous changé ou influencé Réseau-1?

Je dirais que tout le travail initial pour construire le réseau et ses structures, telles que la gouvernance et la charte, a été accompli. Il y a bien sûr eu des changements au fil des ans, mais ces structures sont restées assez stables.

  • Avez-vous été surpris par quelque chose de Réseau-1?

Oui, l’image de marque du Réseau-1. Nous avons commencé par organiser un concours pour trouver un nom du réseau et nous avons reçu des propositions très drôles et très longues qui n’ont pas fonctionné. Puis nous avons choisi Réseau-1 et c’est resté depuis 10 ans. C’est une bonne surprise.

  • Surtout, que ferez-vous maintenant avec tout votre temps libre?

En ce moment, je m’intéresse beaucoup à l’entrepreneuriat social. J’explore la possibilité de transformer l’un de mes derniers projets de recherche en un modèle d’entrepreneuriat social pour améliorer l’accès et la continuité des soins.


Dre Haggerty a joué un rôle indispensable à notre développement et a grandement contribué à notre succès. Nous la remercions pour son travail au sein du RRAPPL de McGill et du Réseau-1. Dre Machelle Wilchesky remplacera Dre Haggerty en juillet 2024 comme directrice du RRAPPL de McGill.



Décloisonner les savoirs : la recherche communautaire LGBTQ

Dans les imaginaires collectifs, les savoirs dits « scientifiques » proviennent exclusivement des universités. Pourtant, des organisations de la société civile réalisent elles-mêmes des recherches qui répondent entre autres à des besoins de (re)connaissance de réalités marginalisées ou en situation d’exclusion. C’est le cas des organismes communautaires voués à la diversité sexuelle et à la pluralité des genres, qui mettent en lumière les enjeux vécus par les populations lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queer (LGBTQ) et participent activement à la construction des savoirs qui les concernent.

L’objectif de cette table ronde est de réunir des représentant·es d’organismes LGBTQ ayant investi le champ de la recherche communautaire au Québec, pour discuter :

  • Du contenu de leurs travaux (faits saillants) et de l’évolution des types de recherches développées;
  • Des enjeux méthodologiques et éthiques rencontrés dans les processus de recherche (proximité avec les personnes et les communautés concernées, place du bénévolat dans un tel contexte, reddition de comptes avec les bailleurs de fonds, visées de la recherche, revendications politiques, etc.)
  • Des défis entourant la crédibilité, la diffusion et le rayonnement des connaissances produites hors des murs universitaires.

Animation et organisation de l’événement :

Kévin Lavoie, Alain Arsenault et Olivier Vallerand, membres du champ Diversité sexuelle et pluralité des genres du CREMIS.

Panélistes :

Tara Chanady est directrice générale du Réseau des lesbiennes du Québec (RLQ). Elle détient un doctorat en communication et un postdoctorat en santé publique de l’Université de Montréal. Ses expertises incluent les enjeux identitaires, géo-spatiaux et la santé mentale des femmes de la diversité sexuelle et des personnes lesbos-queer. Pour connaitre les recherches réalisées par le RLQ, cliquez ici.

Engagé·e dans les luttes queers et trans depuis près de dix ans, Loïs Crémier travaille actuellement au Conseil québécois LGBT. Titulaire d’un doctorat en sémiologie, ses intérêts de recherche sont la métaphore, l’utopie, les dispositifs d’énonciation collective et la circulation des signes du sexe/genre en contexte francophone nord-américain. Pour connaitre les travaux de recherche du Conseil québécois LGBTQ, cliquez ici.

Amélie Charbonneau est chargée de recherche pour le GRIS-Montréal depuis 2013. Forte de ses études en travail social, en études féministes ainsi qu’en communications, elle aime particulièrement documenter les perceptions et les représentations des jeunes sur les personnes de la diversité sexuelle et de genre.

Aimé Cloutier est assistant de recherche pour le GRIS-Montréal depuis le printemps 2022. Sociologue et éducateur de formation, il s’intéresse particulièrement aux rapports sociaux de genre, aux représentations sociales des personnes trans, aux conditions de solidarité intra-groupe ainsi qu’aux épistémologies engagées. Pour connaitre les recherches menées par le GRIS, cliquez ici.



Nouvelles des membres : Félicitations aux lauréat-e-s des concours de 2024-2025 des FRQ

Les trois Fonds de recherche de Québec (FRQ) ont récemment annoncé les résultats de leurs concours de 2024-2025. En total, les FRQ ont fourni plus que 2 000 octrois à travers Québec. FRQS ont accordé 471 bourses d’excellence, 136 bourses de carrière et 3 subventions. FRQNT ont accordé 622 bourses d’excellence et 106 subventions. FRQSC ont accordé 627 bourses d’excellence et 138 subventions. Quinze projets ont été financés par les trois fonds.

Seize membres du Réseau-1 figurent parmi ces lauréat-e-s, une belle représentation du succès de la recherche en première ligne au Québec! Nous félicitons tout-e-s les lauréat-e-s!


Les subventions de recherche :

Marie-Eve Bouthillier
Nancy Côté
Richard Fleet
Marie-Michèle Lord
  • Marie-Eve Bouthillier, de l’Université de Montréal, a eu une subvention de recherche pour le projet « Mieux comprendre le recours à l’aide médicale à mourir en contexte québécois ». La subvention a été accordée par les FRQSC.
  • Nancy Côté, de l’Université Laval, a obtenu une subvention pour le projet « Équipe de recherche sur les innovations sociales en santé et services sociaux de proximité » La subvention a été accordée par les FRQSC.
  • Richard Fleet, de l’Université Laval, a obtenu une subvention de recherche pour le projet « Urgences Rurales 360: Ensemble pour Révolutionner l’Accès aux Soins de Santé grâce aux arts du cirque et à la co-construction avec les milieux ». La subvention a été accordée par les trois fonds.
  • Marie-Michèle Lord, de l’Université du Québec à Trois-Rivières, a obtenu une subvention de recherche pour le projet « Répondre aux besoins de services de menus travaux des personnes aînées : apprendre à moduler la réponse en zone rurale, semi-urbaine et urbaine en capitalisant sur une planification de la pérennisation ». La subvention a été accordée par les FRQSC.
  • Marie-Claude Tremblay, de l’Université Laval, a obtenu une subvention de recherche pour le projet « Créer une future génération de médecins socialement responsables : Un projet de collaboration France-Québec ». La subvention a été accordée par les FRQNT.

Les bourses de la relève :

  • Marie-Violaine Dubé Ponte, de l’Université Laval, a obtenu une bourse de formation des FRQSC.
  • Maya Fakhfakh, de l’Université du Québec à Trois-Rivières, a obtenu une bourse de formation des FRQNT.
  • Janny Mathieu, de l’Université du Québec à Trois-Rivières, a obtenu une bourse de formation par des FRQS.
  • Angèle Musabyimana, de l’Université Laval, a obtenu une bourse de formation des FRQS.
  • Bich Lien Nguyen, de l’Université de Montréal a obtenu une bourse de formation des FRQS.
  • Thupten Tsering, de l’Université McGill, a obtenu une bourse de formation des FRQS.
Marie-Violaine Dubé Ponte
Janny Mathieu
Bich-Lien Nguyen

Les bourses de carrière accordée par les FRQS :

  • Virginie Blanchette, de l’Université du Québec à Trois-Rivières a reçu une bourse de carrière pour le projet, « Prévenir les complications du diabète aux membres inférieurs en soins primaires par la mobilisation des connaissances outillant les organisations et les équipes interprofessionnelles incluant les patients et leurs proches ».
  • Benoît Cossette, de l’Université de Sherbrooke, a reçu une bourse carrière pour le projet « Évaluer l’impact de l’usage de médicaments anticholinergiques et sédatifs chez les aînés ».
  • Isabelle Dufour, de l’Université de Sherbrooke, a obtenu une bourse de carrière pour le projet « Trajectoires de soins et transitions des personnes vivant avec un trouble neurocognitif majeur : développer des connaissances stratégiques par la valorisation des données médico-administratives québécoises ».
  • Manuela Ferrari, de l’Université McGill, a obtenu une bourse de carrière pour son projet, « Promouvoir l’utilisation d’interventions technologiques pour les services de santé mentale des jeunes : Un système de santé apprenant basé sur les données numériques, les soins virtuels et la co-conception ». La bourse a été accordée par les FRQS.
  • Géraldine Layani, de l’Université de Montréal, a obtenu une bourse de carrière pour son projet, « La collaboration intersectorielle en soins primaires pour et avec les personnes vivant avec des maladies chroniques ». La bourse a été accordée par les FRQS.
  • Patricia Li, de l’Université McGill, a obtenu une subvention de carrière pour le projet, « Promouvoir l’équité en santé chez les enfants en partenariat avec les parents et les jeunes ».
  • Marie-Michèle Lord, de l’Université du Québec à Trois-Rivières, a obtenu une bourse de carrière pour le projet, « Appréhender la complexité de l’apport des savoirs citoyens à l’innovation en santé pour maximiser l’influence des personnes aînées et leurs partenaires de soins sur leur développement et déploiement ».
  • Francois Tournoux, de l’Université McGill, a obtenu une subvention de carrière pour le projet, « Technologies innovantes pour transformer la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, l’accès aux soins et l’expérience patient ».
  • Marie-Claude Tremblay, de l’Université Laval, a obtenu une bourse de carrière pour son projet, « Assurer des soins culturellement sécuritaires aux populations autochtones au Québec ».


Conférence scientifique du CRIR-HJR : Combler le vide entre la recherche et la pratique

Combler le vide entre la recherche et la pratique : Co-développement d’une stratégie d’application des connaissances de la pratique fondée sur les données probantes pour la réadaptation précoce de la paralysie cérébrale

À propos de cette conférence

Dans le cas de la paralysie cérébrale, l’accès à des interventions précoces est essentiel au développement. Notre projet vise à aider les cliniciens à utiliser des interventions précoces fondées sur des données probantes. En développant une stratégie d’application des connaissances à multiples facettes, nous visons à mettre en œuvre, évaluer et soutenir efficacement le changement dans la pratique clinique qui soutient l’intervention précoce de la paralysie cérébrale à travers le Canada. L’objectif de ce webinaire est d’offrir une exploration en profondeur d’une stratégie d’application des connaissances à composantes multiples.

Nous visons à habiliter les professionnels de la réadaptation en leur offrant une orientation complète sur la section de l’intervention précoce de la Trousse d’outils pour la détection et l’intervention précoces dans la PC par le biais d’un programme de formation et de champions de site. Nous espérons doter les thérapeutes des compétences nécessaires pour naviguer efficacement dans la boîte à outils et guider leur prise de décision dans l’intégration de stratégies fondées sur des données probantes dans leurs pratiques thérapeutiques.

CONFÉRENCIÈRES

Filomena Pietrangelo, pht., Physiothérapeute, Pédiatrie | Hôpital juif de réadaptation (HJR) | CISSS de Laval

Filomena est physiothérapeute et possède plus de 25 ans d’expérience clinique dans le domaine de la réadaptation pour la clientèle adulte et pédiatrique. Ses domaines d’expertise comprennent la rééducation posturale globale, la neurologie pédiatrique, la gestion de la douleur musculo-squelettique chez l’adulte et la réadaptation par l’exercice.

Actuellement physiothérapeute pédiatrique à l’HJR, elle travaille avec des enfants souffrant de troubles neuromoteurs et aide principalement les enfants à maximiser leur fonction, leur niveau d’activité, leur participation et leur mobilité. Elle est également bénéficiaire d’une bourse salariale de l’HJR et a acquis de l’expérience dans le domaine de la recherche clinique et de la réadaptation en tant que membre clinique du CRIR et en tant que coordinatrice de la recherche clinique.

Jessica Hanson, Étudiante en sciences de la réadaptation | Université McGill (MSc)

Jessica est candidate en deuxième année de maîtrise à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill. Ses recherches portent sur l’application des connaissances et les troubles développementaux. Elle est chercheuse et collaboratrice dans le cadre d’initiatives de recherche en cours au Kids Brain Health Network et au CHILD-BRIGHT Network.  Elle est spécialisée dans la mobilisation des connaissances pour promouvoir la mise en œuvre réussie de pratiques fondées sur des données probantes afin d’optimiser les retombées pour les enfants.

Elle se passionne pour la promotion d’initiatives visant à relever les défis cruciaux auxquels sont confrontés les enfants en situation de handicap au Canada.

 



Nouvelles des membres : Félicitations aux lauréat-e-s du concours de subventions Projet de l’automne 2023 du IRSC


Les Instituts de recherche en santé du Canada ont récemment annoncé les résultats de leur concours de subventions Projet de l’automne 2023. Plusieurs membres du Réseau-1 figurent parmi les lauréat-e-s. De plus de 600 demandes provenant de Québec, les projets de nos membres représentent 5 des 113 projets financés dans la province. Nous félicitons les lauréat-e-s!

Le projet de Neil Andersson, Samira Abbasgholizadeh Rahimi, Machelle Wilchesky et leur équipe d’Université McGill, « Reviving social interaction for healthy aging: participatory engagement of older adults in dementia prevention in rural African and Montreal contexts » a été financé pour 3 ans.


Le projet d’Olivier Drouin et son équipe du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine « Effectiveness of integrated screening and facilitated referral to smoking cessation resources with health navigators for parents with unmet social needs—The CanCEASE randomized controlled trial », a été finance pour 6 ans. CanCEASE, une intervention utilisant le dépistage numérique dans les cliniques pédiatriques au Québec vise à aider les parents à arrêter de fumer, avec une étude évaluant son efficacité et son potentiel d’adoption plus large à travers le pays.


Matthew Menear, Claudine Lepage et leur équipe interdisciplinaire, « Evaluating and facilitating the implementation of stepped and measurement-based mental health care in Family Medicine Groups », a été financé par les IRSC pour 3 ans. Ce projet de recherche-action vise à étudier et à soutenir le déploiement du Programme québécois pour les troubles mentaux (PQPTM) dans les GMF de trois régions (Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Mauricie-et-Centre-du-Québec).


Le projet intitulé « Évaluation de l’acceptabilité d’un Programme de Première Ligne d’Interventions en Ergothérapie pour le Rétablissement et le Retour au Travail des Personnes souffrant de Troubles Mentaux Courants » est dirigé par Brigitte Vachon du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et Quan Nha Hong du Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Grand Montréal. Ce projet a été financé pour une durée de 4 ans. Le but de cette étude mixte est d’évaluer l’acceptabilité de l’ajout d’interventions en ergothérapie dans un groupe de médecine de famille (GMF) afin de favoriser le rétablissement et le retour au travail des personnes ayant un trouble mental courant. Les résultats permettront de comprendre comment mettre en œuvre ce type d’intervention dans les GMF et d’améliorer les trajectoires de soins et services des personnes en arrêt de travail à cause d’un problème de santé mentale.


Le projet d’Isabelle Vedel, Yves Couturier, Howard Bergman, Claire Godard-Sebillotte, et leur équipe d’Université McGill et Université de Sherbrooke, « Vers des transitions équitables entre les milieux de soins chez les personnes vivant avec un trouble neurocognitif majeur au Québec : une étude de méthodes mixtes », a été financé pour 3 ans. Aligné sur les objectifs du Plan Alzheimer du Québec, ce projet vise à améliorer les transitions entre les milieux de soins pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et leurs aidants, en mettant l’accent sur l’équité et l’inclusion.